Née le 9 août 1908 à Pont-Rémy (Somme), massacrée le 12 juillet 1944 à Eaucourt-sur-Somme (Somme) ; cheminote ; victime civile.

Léone Niquet était divorcée et mère de trois enfants, Serge, né en 1928, Bluette, née en 1930 et Cosette, née en 1936. Elle exerçait le métier de garde-barrières au Service Voie et Bâtiments SNCF au Passage à Niveau n° 85 d’Érondelle, à Eaucourt-sur-Somme (Somme).
Le 12 juillet 1944, à une heure du matin, elle rentrait chez elle après avoir rendu visite à un voisin la veille au soir. Alors qu’elle arrivait près de son passage à niveau elle rencontra une patrouille allemande qui circulait sur les voies à cet endroit. Alors que le couvre-feu était de rigueur à cette heure avancée de la nuit elle n’aurait pas répondu aux trois sommations d’usage. Elle fut alors tuée d’une balle de revolver par les soldats.
Selon le Mémorial des cheminots la mention « Mort pour la France » lui aurait été refusée en 1948.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Abbeville (Somme).
Sources

SOURCES : Véronique Desormeaux et Clément Gosselin dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 1096.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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