ORSET Henri, Jean, Alfred
Né le 30 novembre 1927 à Ugine (Savoie), exécuté sommairement le 6 juillet 1944 à École-en-Bauges (Savoie) ; cheminot ; résistant de l’armée secrète (AS) des Bauges et de la Résistance intérieure française (RIF).
Henri Orset entra comme apprenti à l’école du Centre d’apprentissage de la SNCF, à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise, Val-de-Marne). Il était célibataire et domicilié 12 rue de Béarn, à Paris (IIIe arr.)
Il revint en Savoie et entra dans la résistance à l’armée secrète (AS) de Savoie en rejoignant le maquis des Bauges.
Le 4 juillet 1944, les Allemands lancèrent une vaste opération de police sur l’ensemble du massif des Bauges (Savoie). Ils s’installèrent à École-en-Bauges et rayonnèrent à partir du village. Le 6 juillet, l’officier qui dirigeait les opérations ordonna l’arrestation de huit jeunes hommes du village appartenant à la compagnie FTP 92-05. Ils furent rassemblés, torturés et interrogés. Les interrogatoires conduisirent les Allemands à la découverte et à la destruction d’un dépôt d’armes contenant 50 kg de dynamite. À 15 heures, toute la population fut rassemblée sur la place publique. Le maire, les huit FTP et deux adolescents dont Henri Orset qui avait été capturé la veille à Jarsy furent fusillés sous les yeux des gens du village.
Il fut interdit aux habitants de les enterrer et les corps restèrent sur la place jusqu’au lendemain matin avant d’être ensevelis dans des linceuls. Leur inhumation définitive eut lieu le 16 juillet seulement.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), attribué le 22 juin 1955 et fut homologué comme membre de la Résistance intérieure française (RIF),
Son nom figure sur le monument 1939-1945, place de l’église, à École (Savoie), sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF au centre Henri-Lang, en gare de Paris-Lyon, à Paris (XIIe arr.)
voir École-en-Bauges
Il revint en Savoie et entra dans la résistance à l’armée secrète (AS) de Savoie en rejoignant le maquis des Bauges.
Le 4 juillet 1944, les Allemands lancèrent une vaste opération de police sur l’ensemble du massif des Bauges (Savoie). Ils s’installèrent à École-en-Bauges et rayonnèrent à partir du village. Le 6 juillet, l’officier qui dirigeait les opérations ordonna l’arrestation de huit jeunes hommes du village appartenant à la compagnie FTP 92-05. Ils furent rassemblés, torturés et interrogés. Les interrogatoires conduisirent les Allemands à la découverte et à la destruction d’un dépôt d’armes contenant 50 kg de dynamite. À 15 heures, toute la population fut rassemblée sur la place publique. Le maire, les huit FTP et deux adolescents dont Henri Orset qui avait été capturé la veille à Jarsy furent fusillés sous les yeux des gens du village.
Il fut interdit aux habitants de les enterrer et les corps restèrent sur la place jusqu’au lendemain matin avant d’être ensevelis dans des linceuls. Leur inhumation définitive eut lieu le 16 juillet seulement.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), attribué le 22 juin 1955 et fut homologué comme membre de la Résistance intérieure française (RIF),
Son nom figure sur le monument 1939-1945, place de l’église, à École (Savoie), sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF au centre Henri-Lang, en gare de Paris-Lyon, à Paris (XIIe arr.)
voir École-en-Bauges
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 451469 (nc).— Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1110.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy
