Né le 20 septembre 1911 à Dizy-Magenta (Marne), exécuté sommairement le 20 août 1944 à Saint-Astier (Dordogne) ; agent SNCF ; résistant, RIF isolé.

SOURCE : Mémorial GenWeb
Carrefour des Quatre routes à Saint-Astier
Carrefour des Quatre routes à Saint-Astier
SOURCE : Site CDM 24
Sur le monument aux martyrs de la Résistance</br> à Épernay
Sur le monument aux martyrs de la Résistance
à Épernay
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Pierre Parisot était le fils de Camille Émilien Parisot, employé au Chemin de fer de l’Est, et de Charlotte Marie Gibert (Gilbert selon son acte décès), sans profession. Il avait épousé Madeleine (Marie selon son acte de décès) Paule Saint-Léger le 10 février 1934 à Épernay (Marne). Il entra à la Compagnie de chemins de fer du P-O (Paris-Orléans) le 9 novembre 1936 au service Matériel et Traction des Ateliers du Toulon à Périgueux (Dordogne) où il exerçait la profession d’ouvrier-ajusteur-monteur. Le couple qui avait deux enfants nés en 1936 et 1943 était domicilié à Saint-Astier, village situé au sud-ouest de Périgueux.

Mobilisé en septembre 1939 et fait prisonnier en juin 1940, il s’évada le 31 janvier 1941.
Le 20 août 1944, alors que s’engageaient les combats de la libération de Saint-Astier conduits par l’Armée secrète, il fit partie des 21 hommes raflés et exécutés sommairement par les Allemands au carrefour des Quatre routes.

L’acte de décès numéro 4 dressé le 21 août 1944 à l’état civil de Saint-Astier le déclare « décédé le 20 août 1944, vingt-heures trente minutes, lieu-dit Les Quatre routes » avec la mention marginale « Mort pour la France », sans autre précision.

Pierre Parisot a été homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF).

En Dordogne, le nom de Pierre Parisot est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Astier et sur le monument commémoratif érigé au rond-point des Quatre-Routes, qui porte l’inscription  :
« Aux martyrs de la barbarie allemande fusillés en ce lieu le 20 août 1944 ».
Dans la Marne, il figure sur la liste des « Fusillés » du monument aux martyrs de la Résistance élevé à Épernay.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 458 360 (NC). – L’Union (photo), 26 juillet 1946. – Édouard Nogué, Les Allemands à Saint-Astier, Tarbes, Imprimerie des Orphelins-apprentis, 1945. – Guy Penaud, Histoire de la Résistance en Périgord, Périgueux, édition Pierre Fanlac, 1985, pp. 434-436. – Collectif ANACR, La Résistance, Dordogne, Imprimerie Moderne, Périgueux, mars 1996, pp. 407-411. – Thomas Fontaine (dir.), Les Cheminots victimes de la répression 1940-1945-Mémorial, éditions Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1128. – Site CDM-24 (photo). – Mémorial GenWeb (photo). – État civil, Magenta (acte de naissance)  ; Saint-Astier (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson, Jean-Louis Ponnavoy

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