Né le 23 novembre 1910 à Nîmes (Gard), disparu à partir du 15 août 1944 à Ñîmes ; cheminot ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Albert Quiot était marié avec Raymonde Sabatier et père de deux garçons. Il entra au chemin de fer le 7 avril 1937 comme homme d’équipe. Il fut fait prisonnier en 1940 puis il s’évada et fut démobilisé. Le 13 septembre 1940, il reprit du service à la SNCF à Nîmes et en avril 1941, il fut muté à Nozières-Brignon (Gard).
Il entra dans une organisation de Résistance non identifiée en octobre 1941, dépendant sans doute de NAP-Fer car après la guerre, il fut homologué à Résistance-Fer créé en décembre 1944 pour regrouper les cheminots. Il participa à des sabotages ferroviaires en relation avec différents groupes de maquis du Gard.
Le 13 août 1944, il fut arrêté par la milice à Saint-Chaptes (Gard) et emprisonné dans ses locaux, à Nîmes. Il fut brutalisé et torturé puis fut emmené avec deux autres personnes dans la nuit du 14 au 15 août en direction d’Avignon. À partir de là, on perdit sa trace. Il fut probablement fusillé en cours de route.
Le jugement déclaratif de décès fut transcrit à Moussac (Gard).
Il obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), attribué en 1960 et fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 06/07/1962 publié au JO le 10/07/1962.
Il n’a pas identifié de plaque ou monument portant son nom.
Sources

SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 496117 (nc)— Hervé Barthélemy et Stéphane Robine dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1235.— Mémoire des Hommes.— Mémorial genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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