Né le 24 mars 1910 à Mer (Loir-et-Cher), mortellement blessé le 25 août 1944 à Pont-Évêque (Isère) ; militaire de carrière ; résistant de l’Armée Secrète homologué Forces françaises de l’Intérieur, sous-lieutenant du 6e Bataillon de Chasseurs Alpins

Francis, Henri Bigot était le fils de Wilfrid, céramiste, et d’Élisa, Marguerite Bouclet, son épouse.
Il choisit d’embrasser la carrière militaire et fut admis dans le corps des sous-officiers de carrière en 1937. Il était alors sergent-chef au 70e Bataillon alpin de forteresse, stationné à Bourg-Saint-Maurice (Savoie).
Il épousa Henriette, Albertine Pichot, née en 1921, le 25 juillet 1942 à Grenoble (Isère). En 1944, ils habitaient 12 rue Edison à Grenoble.
Il répondit à l’appel à la mobilisation du 9 juin 1944 et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’Armée Secrète de l’Isère, avec le grade de sous-lieutenant.
Il fut grièvement blessé à Pont-Évêque (Isère) au cours d’une patrouille et transporté à l’hôpital de Vienne (Isère), où il mourut le 25 août 1944 à 23h50.
Francis Bigot obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur. Il fut promu lieutenant à titre posthume avec effet à partir du 1er juin 1944, par décret du 12 juin 1946.
Il est maintenant enterré dans la nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 70.
Son nom figure sur le monument commémoratif des bataillons de chasseurs alpins à Varces-Allières-et-Risset (Isère).


Notice provisoire


Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 59562 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 23175 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial Genweb — Geneanet — JORF Gallica — État civil

Jean-Luc Marquer

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