Né le 5 décembre 1913 à Villefranche-sur-Saône (Rhône), exécuté le 20 août 1944 à Saint-Genis-Laval (Rhône) ; cheminot ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Georges Verdelet était marié et père de trois enfants. La famille était domicilié au lieu-dit "Les Roches", à Limas (Rhône). Il entra au chemin de fer à la Compagnie du PLM le 1er janvier 1937 et exerçait le métier de facteur aux écritures.
Il fonda avec Régis Tournebize et Joanny Braillon une équipe caladoise de la Résistance qu’ils appellent "Les 4 totos de Villefranche, Collaborateurs d’Achille". Leur activité allait de la simple poignée de sable dans les boîtes à huile des wagons de paille jusqu’aux renseignements sur les mouvements de troupes et de matériels ennemis. Ils furent arrêtés par la Sipo-SD le 8 mars 1944 pour "activité antiallemande". Georges Verdelet fut appréhendé sur son lieu de travail, au secrétariat de la gare. Ils furent conduits au fort de Montluc à Lyon. Georges Verdelet fut incarcéré dans la cellule 64 et appelé le 20 août 1944 au matin, "sans bagages". Il sera fusillé avec ses deux camarades et 118 autres détenus au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval (Rhône). Les Allemands qui évacuaient Lyon avant l’arrivée des troupes alliées avaient décidés de massacrer tous les résistants et les juifs qu’ils n’avaient pu déporter auparavant. Les corps furent entassés dans un bâtiment, arrosés d’essence puis incendiés et le bâtiment dynamité.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC).
Il reçut à titre posthume la Légion d’honneur, la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et la Médaille de la Résistance (décret du 03/08/1946 publié au JO du 13/10/1946).
Son nom figure sur les plaques commémoratives de la SNCF en gare de Lyon-Perrache, à Lyon (IIe arr.) et Villefranche-sur-Saône (Rhône).
Sources

SOURCES : dossiers GR 16 P 588994 et AC 21 P 165587 (non consultés).— Robert Goujon et Thomas Fontaine dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1468/69.— Mémorial genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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