Né le 31 mars 1891 à Tagnon (Ardennes), massacré le 30 août 1944 à Lumes (Ardennes) ; cheminot ; victime civile.

Cyprien Verdure était le fils de d’Antoine Paul, employé de chemin de fer et de Marguerite Plier, sans profession. Il se maria le 26 juin 1920 avec Octavie Elvire Goeury et fut père de deux enfants. Il était domicilié 5 cité du Maroc, à Lumes. Il était entré au chemin de fer en 1919 à la Compagnie de l’Est. Il exerçait le métier de surveillant sabotier et le 8 mai 1923, il fut victime d’un grave accident dans le triage de Lumes. En procédant par le placement d’un sabot au freinage d’une rame de wagons, il fut renversé et eut la jambe gauche écrasée. Il fut amputé et devint après sa guérison facteur aux écritures au bureau de la commande des conducteurs.
Le 30 août 1944, vers dix heures, il se trouvait dans un champ à proximité du poste A de la gare de Lumes-Triage. L’endroit qui était sécurisé était surveillé par des sentinelles allemandes. L’une d’entre elles tira sur lui sans sommation, le prenant peut-être pour un résistant. Cyprien Verdure fut tué sur le coup.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes).
Sources

SOURCES : Hervé Barthélemy et Véronique Desormeaux dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1470/71.— Mémorial genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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