ANTONIN André
Né le 11 août 1892 à Siarrouy (Hautes-Pyrénées), mort en action le 18 août 1944 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; cheminot ; résistant du CFP (Corps franc Pommiès).
André Antonin était issu d’un famille d’agriculteurs de Sarrouy, à dix kilomètres de Tarbes et d’un père charron-ferronnier. Il fut embauché au chemin de fer de la Compagnie du Midi en février 1929 comme homme d’équipe à l’essai. Sous l’Occupation il exerçait à la SNCF le métier d’aiguilleur de 1re classe à Tarbes où il était domicilié rue Alsace-Lorraine avec son épouse.
Il entra dans la résistance en rejoignant le corps franc Pommiès créé après l’invasion de la zone libre par le capitaine André Pommiès. Son dossier de carrière comportait jusque là de bons états de service mais à partir de ce moment il commit plusieurs fautes, détérioration d’un aiguillage, établissement d’itinéraires défectueux, franchissements irréguliers de signaux de sécurité occasionnant des retards, des déraillements faisant penser à des sabotages.
Il fut tué lors des combats de la Libération derrière la gare de Tarbes, dans le dépôt "petite vitesse" des wagons de marchandises dans un engagement avec les Allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès en novembre 1944.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, sur le monument commémoratif de l’Arsenal de la Ruche, à Tarbes et sur le Mémorial Corps Franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Il entra dans la résistance en rejoignant le corps franc Pommiès créé après l’invasion de la zone libre par le capitaine André Pommiès. Son dossier de carrière comportait jusque là de bons états de service mais à partir de ce moment il commit plusieurs fautes, détérioration d’un aiguillage, établissement d’itinéraires défectueux, franchissements irréguliers de signaux de sécurité occasionnant des retards, des déraillements faisant penser à des sabotages.
Il fut tué lors des combats de la Libération derrière la gare de Tarbes, dans le dépôt "petite vitesse" des wagons de marchandises dans un engagement avec les Allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès en novembre 1944.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, sur le monument commémoratif de l’Arsenal de la Ruche, à Tarbes et sur le Mémorial Corps Franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources
SOURCES : Notice sans auteur dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1519/20.— Mémorial genweb.
Jean-Louis Ponnavoy