Né le le 9 octobre 1922 à Podensac (Gironde), mort en action le 21 mars 1944 à Penne (Tarn) ; cheminot ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises combattantes (FFC) homologué aux FFI.

Élie Labrousse était marié et père d’un enfant. Il entra à la SNCF comme cantonnier auxiliaire à Bordeaux (Gironde). Il était plus connu sous le nom d’André et il était domicilié à Bayonne avec son épouse et leur enfant. Il partit pour le STO et revint le 14 février 1944 en permission. Il décida de ne pas repartir en Allemagne et d’entrer dans la Résistance. Il rejoignit donc le maquis du Tarn-et-Garonne et rallia la 4e compagnie FTP. Il fut le 21 mars 1944 dans un combat contre les Allemands à la Bouriette, commune de Penne (Tarn). Son corps fut retrouvé le lendemain, complètement calciné.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué aux Forces françaises combattantes (FFC) et aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument de la la gare de Bordeaux-Saint-Jean, à Bordeaux (Gironde).
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 326121 et AC 21 P 65907 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1558.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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