Né le 17 juin 1896 à Brandeville (Meuse), mort en action le 5 septembre 1944 à Dun-sur-Meuse (Meuse) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Georges Lacour était le fils de Clément Irénée, cultivateur et de Marie Lepage, sans profession. Il se maria à Carignan (Ardennes) avec Adeline Alphonsine Félicie Marchal. Il était domicilié 64 rue du faubourg à Dun-sur-Meuse, où il travaillait comme facteur enregistrant à la SNCF.
Il entra dans la Résistance au moment des combats de la Libération en rejoignant les FFI locaux. Le 5 septembre 1944, il était de garde à l’entrée de la ville, au lieu-dit "la Coulenne". Vers seize heures, il vit deux soldats approcher en moto et ouvrit le feu. Ses deux adversaires ripostèrent et Georges Lacour s’effondra atteint d’une balle en plein cœur.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte cde décès et fut homologué aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 327580 et AC 21 P 64722 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1559.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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