Né le 5 février 1944 à Citernes (Somme), mort en action le 2 septembre 1944 à Cagny (Somme) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Marcel Martin était domicilié avec son épouse et leurs trois enfants 111 chaussée Jules-Ferry, à Amiens (Somme). Sous l’Occupation il était ouvrier au dépôt SNCF de Longueau.
Il entra dans la Résistance en 1942 en rejoignant un groupe FTP avec le pseudonyme Bernard. Au moment de la Libération, il participa aux combats avec le grade de lieutenant des FFI. Le 2 septembre 1944, Cagny fut libérée. Avec son groupe Marcel martin quadrilla les environs pour ravitailler les habitants dont les maisons étaient détruites et les sœurs d’un couvant proche. Les résistants furent prévenus que des Allemands étaient encore dans le secteur et se cachaient ou cherchaient à se rendre. En approchant du village, ils furent accueillis par des tirs. Marcel Martin fut touché par une balle en pleine tête et s’écroula.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès en février 1945 et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 des chemins de fer du Nord en gare et sur la stèle commémorative au dépôt, à Longueau.
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 398432 et AC 21 P 81886 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1567.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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