Né le 24 décembre 1910 à Rosendaël, aujourd’hui intégrée à Dunkerque (Nord), mort en action le 4 septembre 1944 à Neuville-sous-Montreuil (Pas-de-Calais) ; cheminot ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTP) homologué aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Noël Seysen était le fils d’André Émile, employé du chemin de fer et de Angéka Arthémise Léturgie. Il fut mobilisé en 1940 et décoré de la Croix de guerre. Il entra comme son père au chemin de fer et sous l’Occupation, il était agent technique principal à Ermont. Il était aussi moniteur sportif au Collège d’athlètes d’Ermont (Seine-et-Oise, Val-d’Oise). Il était marié et père d’un enfant.
Il entra dans la Résistance en juin 1944 et rejoignit un groupe FTP. Il prendra rapidement la tête d’un corps-franc, le groupe de combat d’Ermont et participera aux combats de la Libération. Il offrit les services de son corps-franc en appui d’une unité américaine qu’il accompagnera en commandos indépendants. Il fut tué le 4 septembre en début d’après-midi, d’une balle en plein front, à Neuville-sous-Montreuil (Pas-de-Calais), en s’infiltrant dans une poche de résistance allemande installée dans un baraquement.
Il est inhumé dans une tombe individuelle du carré de corps restitués du cimetière communal, à Ermont (Val-d’Oise).
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès en novembre 1944 et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Lors de ses obsèques, le directeur du Collège d’athlètes où il enseignait rappela qu’il a illustré « la principale des vertus : le sacrifice de soi, en laissant tout pour sacrifier votre vie dans un noble but. Votre souvenir sera le plus puissant moyen que nous pourrons mettre en lumière pour l’éducation de notre jeunesse ».
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Neuville-sous-Montreuil (Pas-de-Calais), sur le monument aux morts, la stèle commémorative de la gare SNCF et la stèle commémorative de la SNCF, avenue Louis-Armand, à Ermont (Val-d’Oise).
Une rue honore sa mémoire à Ermont.
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 547123 et AC 21 P 155438 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1586.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

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Jean-Louis Ponnavoy

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