Né le 24 mai 1922 à Hillion (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), mort à l’hôpital le 12 septembre 1944 à Avesnes-sur-Helpe (Nord) des suites de blessures ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fernand Thomas était le fils de Toussaint et de Marie Joseph Benoit. Il entra à la SNCF comme facteur aux écritures à Aulnoye (Nord). Il état domicilié chez ses parents 4 rue Saint-Roch, à Berlaimont (Nord).
Il entra dans la Résistance au début de l’année 1942 en rejoignant un groupe de l’Organisation civile et militaire (OCM) et participa aux combats de la Libération. Avec le grade de sergent, il commandait un groupe FFI. Le 2 septembre 1944, il était posté avec ses hommes dans le clocher de l’église de Berlaimont afin de surveiller le secteur. Des tirs furent échangés avec des soldats allemands et il fut atteint par une balle incendiaire. Conduit à l’hôpital mixte à Avesnes-sur-Helpe, il y décéda des suites de ses blessures le 12 septembre 1944 à 19 heures.
L’acte de décès dressé le jour même à l’hôpital fut transcrit le 13 septembre 1944 à Avesnes-sur-Helpe et le 28 août 1945 à Berlaimont.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif, sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare d’Aulnoye, à Aulnoye-Aymeries et le monument aux morts, à Berlaimont (Nord)
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 569400 et AC 21 P 162612 (non consultés).— Notice sans auteur dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1589.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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