Né le 7 janvier 1894 à Hultehouse (Moselle), mort en action le 23 novembre 1944 à Cronenbourg (Strasbourg, Bas-Rhin) ; cheminot ; résistant non homologué.

André Brichler était ouvrier aux ateliers du Matériel de Bischheim (Bas-Rhin). Il fut congédié le 1er septembre 1942 à la suite de son refus d’entrer dans une organisation nazie, obligation faite aux habitants de l’Alsace-Moselle annexée. Il fut fiché par la police et arrêté le 17 sêptembre 1944 par la Gestapo et interné comme otage au camp de travaux forcés d’Iffelsheim (Pays de Bade) pendant quinze jours puis dans un camp près de Gaggenau et transféré le 18 octobre au fort Kléber à Wolfisheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Il fut finalement libéré le 22 novembre. Rentré chez lui, il participa à la libération de Strasbourg par les troupes françaises et servit de guide à un groupe de soldats de la division Leclerc chargé de venir à bout d’un nid de résistance allemand sur une place du quartier de Cronenbourg. Il fut lors pris entre deux feux lords du combat. Touché par balle, il fut tué sur le coup.
Selon MdH il obtint la mention « Mort pour la France » (dossier SHD AC 21 P 33847) et son nom figure sur les plaques 1939-1945 à l’entrée des ateliers de Bischheim (Bas-Rhin).
Sources

SOURCES : Notice sans auteur dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1603.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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