Né le 12 août 1906 à Grenoble (Isère), massacré le 22 août 1944 à Livron (Drôme) ; cheminot ; victime civile.

André Girard était le fils de Jean, Auguste Girard, employé de commerce, et de Marie, Pauline Roudet, son épouse.
Il naquit au domicile de ses parents, 51 cours Saint-André à Grenoble (Isère).
Il épousa Yvonne Borel le 11 février 1933 à Grenoble, dont il était divorcé depuis le 2 septembre 1940, et père d’un enfant de dix ans.
Il était domicilié 9 avenue du Maréchal-Pétain, à Montélimar (Drôme). Sous l’Occupation, il était chef de district de 1re classe à la SNCF, à Montélimar.
Le 22 août 1944, il n’était pas en service. Il rentrait chez lui et sur la commune de Livron (Drôme), au lieu-dit Fiancey, il se trouva pris dans un combat entre les FFI et les Allemands. Il fut tué par une balle tirée à bout portant par un soldat allemand.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (Mention indiquée en marge de l’acte de naissance avec la date et le lieu de décès).
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare, à Montélimar (Drôme).
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 348434 (nc).— Notice sans auteur dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1612.— Mémorial GenWeb.— État civil, acte de naissance n°806.

Jean-Louis Ponnavoy

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