Né le 14 janvier 1914 à Audenge (Gironde), victime civile des combats de la Libération morte le 19 ou 20 août 1944 à Marcheprime (Gironde) ; cheminot ; victime civile.

Jean Reymond entra au chemin de fer en janvier 1937 et sous l’Occupation, il fut requis pour le Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. À son retour il devint cantonnier SNCF à Marcheprime où il était domicilié avec son épouse et leurs trois enfants de 18, 14 et 12 ans.
Il fut tué dans la nuit du 19 au 20 août 1944 en service, alors qu’il était de garde au passage à niveau n° 20-2 à la gare de Marcheprime. Il fut sans doute la victime collatérale d’un combat entre Allemands et maquisards.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès.
Il n’a pas été identifié de monument ou plaque portant son nom.
Sources

SOURCES : Notice sans auteur dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1623.

Jean-Louis Ponnavoy

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