Né le 10 octobre 1892 à Magny (Eure-et-Loir), victime civile des combats de la Libération morte le 18 août 1944 à Chartres (Eure-et-Loir) ; cheminot ; victime civile.

Élie Vassort était le fils de Théophile Ernest, ouvrier maréchal et d’Alix Amandine Désirée Mahieux, ouvrière en robes. Il se maria le 18 juin 1921 à Blandainville (Eure-et-Loir) avec Gilberte Fézard et il était domicilié 57 rue de Courville, à Chartres où il exerçait le métier de brigadier de manœuvre à la SNCF.
Le 15 août 1944 les combats pour la Libération de Chartres commencèrent. Le 16 août les premiers chars américains entraient dans la ville et des combats meurtriers eurent lieu les deux jours suivants. Le 18 août 1944, selon les indications fournies par la SNCF, Élie Vassort effectuait une ronde autour d’un parc à munitions, sur l’ordre de la gendarmerie. Il fut alors tué le jour même de la libération de la ville.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès et son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare, à Chartres (Eure-et-Loir) et sur la plaque de la direction régionale "à la mémoire des agents des arrondissements de Paris-Montparnasse, à Paris (XIVe arr.)
Sources

SOURCES : Notice sans auteur dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1627.— Mémorial genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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