APACK André, Andréas ou Andréas Antonius
Né le 6 février 1914 à Bayrakli (Turquie), mort en action le 24 août 1944 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; cheminot ; résistant des milices patriotiques et des FFI.
André Apack était fils de Jacques Apack, comptable venu en France dans les années 1930 et naturalisé français le 13 février 1934. La famille s’installa boulevard Chave, à Marseille (Ve arr.) avec ses cinq enfants dont André qui était l’aîné. Il effectua son service militaire à partir du 24 avril 1935 au 14e régiment d’infanterie et retourna à la vie civile le 5 juillet 1936. Il entra aux chemins de fer à la Compagnie du PLM en 1937 à Miramas (Bouches-du-Rhône) puis se maria le 25 août 1938 avec Henrica Cazesoff, originaire de Smyrne en Turquie. Il fut père d’un garçon né en 1939 et d’une fille née en 1941. Il était domicilié avenue de Toulon, à Marseille (VIe arr.), non loin des ateliers du matériel de Marseille-Prado où il exerçait le métier d’ouvrier de levage. Il fut mobilisé le 8 septembre 1939 et affecté à la 12e compagnie de poids lourds du génie puis démobilisé le 15 juillet 1940. Il reprit son travail aux ateliers du Prado qui étaient sous l’Occupation un centre important de la Résistance des cheminots organisé par la CGT et le PCF reconstitués dans la clandestinité. Après l’appel à la grève générale insurrectionnelle lancée le 19 août 1944 par la CGT, André Apack prit part avec la section Prado des milices patriotiques affiliée aux FFI, aux combats contre les troupes allemandes, à l’occupation de la Préfecture et à la protection des installations ferroviaires de La Capelette. Le 24 août , il participa à l’attaque de la batterie du Racati, un point fortifié où les Allemands s’étaient repliés, à proximité de la gare Saint-Charles qu’ils tenaient dans leur ligne de mire. Il était accompagné de ses camarades du Prado, Fernand Bonnefoy, Jean Cabassud, Pierre Chabaud et François Torrès. En arrivant boulevard de Paris, le groupe fut pris sous le feu de la batterie allemande du Racati et le véhicule conduit par Jean Bonnefoy s’écrasa contre un immeuble. Ses occupants furent tous mortellement blessés.
André Apack obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts de la SNCF devant la gare Saint-Charles, place Narvik et la stèle du plateau de la gare Saint-Charles, rue Guibal, à Marseille (1er arr.), sur l’ancienne plaque commémorative des ateliers de Marseille-Prado, à Marseille (6e arr.), sur la plaque commémorative de la basilique du Sacré-Cœur, avenue du Prado, sur la plaque aux FTP apposée place Castellane, à Marseille (Bouches-du-Rhône).
André Apack obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts de la SNCF devant la gare Saint-Charles, place Narvik et la stèle du plateau de la gare Saint-Charles, rue Guibal, à Marseille (1er arr.), sur l’ancienne plaque commémorative des ateliers de Marseille-Prado, à Marseille (6e arr.), sur la plaque commémorative de la basilique du Sacré-Cœur, avenue du Prado, sur la plaque aux FTP apposée place Castellane, à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Sources
SOURCES : Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la dir. de Thomas Fontaine, notice sans auteur, Perrin/SNCF, Paris, 2017. — dossier SHD Caen AC 21 P 8647 (nc), dossier SHD Vincennes GR 16 P 15533 (nc). — Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Robert Mencherini, Cheminots en Provence. Les années de guerre, 2012.
Jean-Louis Ponnavoy