Né le 1er février 1917 à Paris (Xe arr.), mort en action le 24 août 1944 à Fresnes (Seine, Val-de-Marne) ; résistant ; FFL.

Georges Landrieux
Georges Landrieux
SOURCE : L’Union
Le char <i>La Marne</i>
Le char La Marne
SOURCE : Site « La Libération de Paris »
Dans le cimetière de Fresnes
Dans le cimetière de Fresnes
À proximité de la prison de Fresnes
À proximité de la prison de Fresnes
Le monument et la stèle </br>érigée près de la prison de Fresnes
Le monument et la stèle
érigée près de la prison de Fresnes
Porte d'Orléans à Paris
Porte d’Orléans à Paris
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Georges Landrieux était le fils de Théodore Georges Charles Landrieux, cultivateur, et de Marcelle Aurore Laplace, ménagère. Son père ayant été tué le 4 avril 1917 à Merval (Aisne), il avait été adopté par la Nation par jugement du tribunal civil de la Seine en date du 27 juin 1928, et avait été recueilli après le décès de sa mère par sa sœur aînée domiciliée à Reims (Marne).

Après avoir rallié Londres dès juillet 1940, il participa avec les Forces françaises libres (FFL) aux combats de Syrie, de Libye, de Tripolitaine et de Tunisie. Fin juillet-début août 1944, il débarqua en Normandie avec la 2e Division blindée du général Leclerc, dans la 1ère compagnie du 501e Régiment de chars de combat.
Le 24 août 1944, lors des combats pour la libération de Paris, il se trouvait dans le char La Marne qui fut atteint de plein fouet vers dix-sept heures par un obus devant la prison de Fresnes défendue par les troupes allemandes. Georges Landrieux a été tué sur le coup.

Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière de Fresnes où une plaque de la ville de Reims honore sa mémoire.

Georges Landrieux a été reconnu « Mort pour la France » et a été homologué FFL.

Après la guerre, la ville de Fresnes a érigé devant la prison un monument qui rend hommage « À ses libérateurs les vaillants soldats de la division Leclerc tombés à Fresnes le 24 août 1944 pour mettre fin à l’oppression nazie ».
Sur la droite de ce monument se dresse une stèle portant l’inscription :
« À ses libérateurs Le 24 août 1944 la 2e division blindée dans sa progression vers Paris a livré combat aux troupes allemandes en position devant la prison. Le char La Marne est touché, deux soldats trouvent la mort, trois sont grièvement blessés. Hommage de la ville aux combattants de la Libération ».
À Paris (XIVe arr.), le nom de Georges Landrieux figure sur le Mémorial dédié au général Leclerc et à la 2e DB qui se dresse place du 25 août 1944 à la Porte d’Orléans.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 63 584 (NC). – SHD, Vincennes, GR16 P 335660 (NC). – L’Union (photo), 23 août 1946. – Gilles Primout, " L’attaque de la prison de Fresnes ", dossier en ligne sur le site « La Libération de Paris » (photo). – Site « Les Français Libres ». – Mémorial GenWeb. – État civil, Paris Xe arr. (acte de naissance) ; Fresnes (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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