Né le 19 juin 1924 à Paris (ex Seine, VI° arr.), exécuté sommairement le 13 juin 1944 à Villeneuve (Ain), survivant, mort le 2 mai 1981 à Saint-Étienne (Loire) ; résistant au sein de l’Armée Secrète (AS) ; moniteur d’auto-école.

Fils de Jean François et Clémentine Julien, Jacques Thoinet épousa Jeanne Marie Astic dont il eut trois garçons après-guerre.
Il devint agent de liaison de l’Armée secrète (AS) de la Loire sous le nom de Duval. Il fut arrêté par la Milice le 16 mai 1944 à Lyon (Rhône). Il fut torturé puis remis au SD.
Le 13 juin 1944 (vers 11 heures du matin) dix-neuf prisonniers de la prison Montluc (Lyon) furent acheminés à Villeneuve (Ain) au lieu-dit Boye ou Tossard. Ils furent abattus à coup de mitraillettes dans le dos. Jacques Toinet, blessé au bras et ayant reçu le coup de grâce, resta immobile et prit la fuite seulement après le départ des Allemands. Il rejoignit le Forez après une courte période de convalescence. Il reprit alors sa place au Groupe mobile d’opération (GMO), "Liberté" sous les ordres du capitaine Rodolphe.
Il devint moniteur d’auto-école à Saint-Étienne (Loire)
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 569104, dossier résistant de Jacques Thoinet (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 681994, dossier Jacques Thoinet (nc). — Claude Garbit, "La seconde mort du fusillé", article daté de 1981. — Lettre du fils d’Edmond Thoinet, 27 avril 2021. — Généanet.

Eric Panthou, Bruno Peyron

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