Né le 12 février 1897 à Marseille Ve arr. (Bouches-du-Rhône), massacré le 21 août 1944 à Marseille ; cheminot ; victime civile.

Joseph Dallard était le fils d’un employé et d’une ménagère. Engagé volontaire en novembre 1915 pour une durée de trois ans, il fut affecté comme canonnier de 2e classe au 6e groupe d’artillerie à pied d’Afrique. Il fut nommé brigadier le 17 octobre 1918 et passa au 1er groupe d’artillerie de campagne d’Afrique. Il obtint une citation avec attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Démobilisé en septembre 1919, il fut embauché à la Compagnie de chemin de fer du PLM comme homme d’équipe à Marseille. Il fut muté comme facteur mixte à Pignans (Var) puis revint à Marseille en 1932. Il était marié avec Marie-Louise Barjavel et père d’un enfant avec lesquels il était domicilié 30 rue Benoît-Malon, dans le Ve arrondissement, non loin de sa maison natale. En 1944, il exerçait le métier de commis de 1re classe à Marseille.
Le 21 août 1944, il fut grièvement blessé à l’abdomen par des tirs allemands alors qu’il circulait sur le boulevard Flammarion, près de la gare de Marseille Saint-Charles. Transporté à la clinique Longchamp-Espérandieu, il décéda le lendemain à neuf heures du matin.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom figure sur le monument aux morts de la SNCF situé square Narvik, près de la gare de Marseille Saint-Charles, à Marseille Ier arr. (Bouches-du-Rhône).
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable