NOUAILLE François
Né le 8 novembre 1875 à Malemort-sur-Corrèze (Corrèze), massacré le 9 juin 1944 à Albussac (Corrèze) ; employé de commerce ; victime civile.
François Nouaille était le fils de François, cultivateur, alors âgé de 41 ans, et Marie Vignat, cultivatrice, âgée de 30 ans. Il fut appelé sous les drapeaux en 1896 dans les rangs du 14e RI.
Garçon épicier, il travailla ensuite dans la région parisienne de 1897 à 1906, domicilié à Paris puis au Vésinet (Seine-et-Oise, Yvelines). De retour en Corrèze, il s’établit à Brive-la-Gaillarde en 1906 où il s’était marié le 6 mai 1905 avec Maria Guydebois [?]
Il fut mobilisé d’août 1914 à mars 1919 et servit dans la 12e Légion de gendarmerie jusqu’en 1917 en France puis dans l’infanterie de l’Armée d’Orient de 1917 à 1919. Il se retira à Albussac à une date indéterminée (il n’y fut pas encore recensé en 1936).
Il périt le 9 juin 1944 dans cette commune dans des circonstances que permettront d’élucider son dossier au SHD – AVCC de Caen, mais qui coïncident avec le passage de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich. Le 8 juin 1944, des Waffen-SS incendièrent le village des Quatre Routes d’Albussac, situé sur la route départementale 940, avant d’assassiner le lendemain au Grelet de Sainte-Fortunade, un vieil homme, Antoine Bouthouyrie, avant de poursuivre leurs assassinats à Tulle.
Son nom ne semble inscrit sur aucun monument.
Garçon épicier, il travailla ensuite dans la région parisienne de 1897 à 1906, domicilié à Paris puis au Vésinet (Seine-et-Oise, Yvelines). De retour en Corrèze, il s’établit à Brive-la-Gaillarde en 1906 où il s’était marié le 6 mai 1905 avec Maria Guydebois [?]
Il fut mobilisé d’août 1914 à mars 1919 et servit dans la 12e Légion de gendarmerie jusqu’en 1917 en France puis dans l’infanterie de l’Armée d’Orient de 1917 à 1919. Il se retira à Albussac à une date indéterminée (il n’y fut pas encore recensé en 1936).
Il périt le 9 juin 1944 dans cette commune dans des circonstances que permettront d’élucider son dossier au SHD – AVCC de Caen, mais qui coïncident avec le passage de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich. Le 8 juin 1944, des Waffen-SS incendièrent le village des Quatre Routes d’Albussac, situé sur la route départementale 940, avant d’assassiner le lendemain au Grelet de Sainte-Fortunade, un vieil homme, Antoine Bouthouyrie, avant de poursuivre leurs assassinats à Tulle.
Son nom ne semble inscrit sur aucun monument.
Sources
SOURCES : SHD, AVCC, Caen, AC 21 P 382688 (nc). — Archives départementales de Corrèze en ligne : acte de naissance, registre matricule militaire. — Mémoire des Hommes.
Dominique Tantin