Né le 10 mai 1887 à Coligny (Ain), massacré le 13 ou le 14 août 1944 à Tramoyes (Ain) ; cantonnier ; victime civile.

Plaque sur la tombe de François Laurent, mise en place en 2020.
François Laurent était le fils de Louis Jules et de Marie Rosalie Célestine Convert, tous deux cultivateurs. Il exerçait le métier de cantonnier vicinal, à Tramoyes (Ain).
Le 13 août 1944 en soirée (vers 22h30), plusieurs hommes du village se trouvaient dans la cour du café Barruel à Tramoyes. Le Milicien Ballufin (en état d’ébriété avancé) prit alors à partie un dénommé Badard qu’il menaça de son arme avant de tirer. Albert Anselme (25 ans) fut grièvement blessé par ce premier tir. L’entourage immédiat tenta de le désarmer. Il parvint néanmoins à tirer une seconde fois : le tir qui toucha François Laurent qui décéda suite à ses blessures quelques heures après.
Il obtint la mention "Mort pour la France" indiqué sur l’acte de décès. Sa tombe au cimetière de Tramoyes fut rénovée en 2020 : une plaque est apposée sur celle-ci, incluant la mention "Mort pour la France". Cette rénovation a été soutenue financièrement par le Souvenir Français.
Sources

SOURCES : dossier AVCC Caen AC 21 P 363249 (nc).— Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 77. — Jean-Luc Desvignes, Valérie Noiray et Fabien Geoffray, Tramoyes Bulletin municipal 2020, p.8.— recensement de population : Tramoyes 1936.— État civil (acte de naissance, acte de décès).

Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy

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