Né le 25 mars 1899 à Quincieux (Rhône), mort au combat le 23 août 1944 à Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) ; gendarme retraité, monteur ; résistant de l’Armée secrète, homologué sergent des Forces françaises de l’Intérieur

Marius, Joannès Raffin était le fils de Benoît, vannier, et de Marguerite Vincent, son épouse.
Appelé sous les drapeaux le 17 avril 1918, il fut versé dans la Marine Nationale. Après une période de formation, il servit à bord du cuirassé Mirabeau du 18 août 1918 au 1er juin 1919. Il passa ensuite sur le croiseur cuirassé Jules Michelet, puis sur le croiseur cuirassé Ernest Renan. Le 11 mars 1920, il fut versé dans l’armée de terre au 148e RI. Il fut rendu à la vie civile le 15 avril 1921.
Il épousa Jeanne Descombes le 4 juin 1921 à Mogneneins (Ain). Le couple eut au moins un enfant.
Il fut nommé élève garde à pied le 21 octobre 1931 et affecté à la 4ème Légion de Garde républicaine mobile. Nommé gendarme à pied le 1er mai 1932, il fut affecté à la 14ème Légion de gendarmerie et admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 21 octobre 1932. Il fut admis à faire valoir ses droits à la retraite proportionnelle et rayé des contrôles le 1er décembre 1943.
Marius Raffin fut désormais employé comme monteur aux Établissements Diederichs, constructeur de métiers à tisser.
En 1944, il habitait avec sa famille rue Pontcottier à Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère).
Il s’engagea dans la résistance et rejoignit les rangs du secteur 7 de l’AS-Isère. Ses services sont homologués à partir du 1er juin 1944.
Il fut tué le 23 août 1944 à Jallieu (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère) dans les combats pour la libération des communes de Bourgoin et de Jallieu (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère).
Il tomba lors des combats qui se déroulèrent autour des silos des magasins généraux à proximité de la gare ferroviaire. Gardés par des soldats de la Kriegsmarine, ceux-ci renfermaient plusieurs centaines de tonnes de marchandises diverses destinées à la marine de guerre allemande.
Transporté à son domicile, son décès y fut constaté.
Marius Raffin obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, sergent des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré au cimetière de Beauregard à Bourgoin-Jallieu.
Son nom figure sur une stèle érigée érigée à l’entrée des magasins généraux, 2 route de Saint-Jean-de-Bournay à Bourgoin-Jallieu, sur le monument aux morts de Bourgoin-Jallieu : « Les résistants du secteur 7 à leurs camarades... », sur la plaque commémorative de « L’union bouliste de Bourgoin-Jallieu & sa région à la mémoire de ses membres morts pour la France 1939-1945 » et sur la plaque commémorative des Ateliers Diederichs maintenant apposée sur un mur du cimetière de Beauregard à Bourgoin-Jallieu.


Notice provisoire


Voir : Bourgoin et Jallieu
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Ain, RMM, 1 R 0415 — SHD, Vincennes, GR 16 P 497418 (nc) ; GR 19 P 38/14. — AVCC Caen, AC 21 P 140292 (nc). — Rullière Maurice, Résistance en Bas-Dauphiné, Histoire du secteur VII Libérateur de Bourgoin et de Jallieu, Élie Bellier éditeur, Lyon 1982 — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet.— État civil.

Jean-Luc Marquer

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