Né le 18 mai 1902 à Paris (Ve arr.), massacré le 10 juillet 1944 à Montaron (Nièvre) ; docteur en médecine ; victime civile.

Marcel Benoist était le fils de Paul Louis, vérificateur des douanes et de Jeanne Marie Villemaine, sans profession, domiciliée en 1944, 3 rue des Feuillantines, à Paris Ve arr., son père étant décédé. Il exerçait le métier de docteur en médecine. Il se maria le 27 septembre 1930 à Cercy-la-Tour (Nièvre) avec Marie Louise Mercure.
En juillet 1944, Marcel Benoist se trouvait en vacances à Corcelles Le maquis de Fours-Montaron qui y était installé fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs personnes prises en otage. Marcel Benoist fut abattu sur place en représailles par les nazis.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte le 10 juin 1945.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Sources

SOURCES : dossiers SHD AVCC Caen AC 21 P 311659 (nc).— Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Le journal du Centre En souvenir des 10 et 11 juillet 1944, article du 11 juillet 2018.— Mémoire des Hommes (Victimes civiles).— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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