PICOT Lucien, Pierre
Né le 7 janvier 1926 à Mer (Loir-et-Cher), abattu le 15 novembre 1943 à Sainte-Féréole (Corrèze) ; maquisard de l’Armée secrète (AS).
Lucien Picot était le fils de Cézaire Marius, ouvrier de scierie puis facteur (1895-1964), et de son épouse Fernande Julie née Touchard (1896-1998). Il avait un frère aîné prénommé Marcel Albert, né à Mer le 5 mai 1923.
Cézaire Picot, mobilisé en 1914-1918 combattit dans les rangs du 403ème Régiment d’Infanterie. À Ville-sur-Tourbe (Marne), le 12 septembre 1915, il fut gravement blessé, le coude gauche broyé, une plaie à la paroi abdominale sous-ombilicale, une plaie pénétrante à la cuisse droite par balle. Il fut amputé du bras gauche. Titulaire de la Croix de Guerre avec palme et de la médaille Interalliée de la Victoire, il reçut la Médaille Militaire en 1930 et la Légion d’Honneur en 1932. En tant que mutilé, un emploi de facteur lui fut réservé à La Poste. En 1936 il fut nommé à Marcilly-en -Villette (Loiret).
En 1943, Lucien Picot, alors âgé de 17 ans, suivit son frère Marcel, réfractaire au STO, et ils intégrèrent un maquis AS de Corrèze créé dans la forêt des Saulières. À l’automne, les maquisards se réfugièrent dans des fermes du hameau de la Besse, sur la commune de Sainte-Féréole (Corrèze).
Avec 16 de leurs camarades, les deux frères périrent lors de l’attaque allemande du 15 novembre 1943. Dans un premier temps, les dépouilles furent inhumées le 17 novembre dans la commune voisine de Donzenac (Corrèze) dans laquelle leurs décès furent enregistrés. Les dépouilles des frères Picot furent par la suite transférées dans le cimetière d’Epieds-en-Beauce (Loiret) où sont inhumés leurs parents.
Lucien Picot obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI. Il est inscrit sur le monument commémoratif du site de la Besse à Sainte-Féréole.
Son nom figure sur le monument aux morts de Marcilly-en-Villette et sur une plaque commémorative dans l’église de cette commune.
Voir Sainte-Féréole (Corrèze), 15 novembre 1943
Cézaire Picot, mobilisé en 1914-1918 combattit dans les rangs du 403ème Régiment d’Infanterie. À Ville-sur-Tourbe (Marne), le 12 septembre 1915, il fut gravement blessé, le coude gauche broyé, une plaie à la paroi abdominale sous-ombilicale, une plaie pénétrante à la cuisse droite par balle. Il fut amputé du bras gauche. Titulaire de la Croix de Guerre avec palme et de la médaille Interalliée de la Victoire, il reçut la Médaille Militaire en 1930 et la Légion d’Honneur en 1932. En tant que mutilé, un emploi de facteur lui fut réservé à La Poste. En 1936 il fut nommé à Marcilly-en -Villette (Loiret).
En 1943, Lucien Picot, alors âgé de 17 ans, suivit son frère Marcel, réfractaire au STO, et ils intégrèrent un maquis AS de Corrèze créé dans la forêt des Saulières. À l’automne, les maquisards se réfugièrent dans des fermes du hameau de la Besse, sur la commune de Sainte-Féréole (Corrèze).
Avec 16 de leurs camarades, les deux frères périrent lors de l’attaque allemande du 15 novembre 1943. Dans un premier temps, les dépouilles furent inhumées le 17 novembre dans la commune voisine de Donzenac (Corrèze) dans laquelle leurs décès furent enregistrés. Les dépouilles des frères Picot furent par la suite transférées dans le cimetière d’Epieds-en-Beauce (Loiret) où sont inhumés leurs parents.
Lucien Picot obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI. Il est inscrit sur le monument commémoratif du site de la Besse à Sainte-Féréole.
Son nom figure sur le monument aux morts de Marcilly-en-Villette et sur une plaque commémorative dans l’église de cette commune.
Voir Sainte-Féréole (Corrèze), 15 novembre 1943
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 130680 (nc). — Mémoire des Hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — Acte de décès communiqué par Madame Marie-Pierre Bretonnet, Mairie de Donzenac.
Dominique Tantin
