COURIOL Maurice

Fils de Louis Couriol et d’Angèle Renault, Maurice Couriol est le frère de Louis Couriol, né le 28 février 1921, arrêté le 12 juillet 1944 et envoyé dans une ferme en Allemagne. Le frère de leur père fut déporté au camp de Neuengamme où il décéda. Maurice Couriol était issu d’une famille résistante. Réfractaire au STO, il rejoignit le maquis de Broualan, dans le canton de Pleine-Fougères. Situé dans le bois de Buzot, constitué en mars 1944, il fut créé par des FTP commandés par Pierre Jouan et par des membres du mouvement Défense de la France dirigés par les frères Hallais. Il réunit des résistants de la région, assurant le transit vers le maquis de Lignières-Orgères (Lignières-la-Doucelle, Mayenne) afin de retarder les troupes allemandes qui se dirigeaient vers la Normandie. Parmi ces jeunes résistants, Maurice Couriol qui n’a rejoint que tardivement le maquis. Le 7 juillet 1944, le maquis connut une fin cruelle, les miliciens du Bezen Perrot et les nazis du SD débarquèrent en nombre. Huit maquisards furent conduits à partir de la ferme de la Lopinière vers une carrière pour être torturés, fusillés et y être précipités. Parmi ceux-ci, Maurice Couriol qui n’avait que 20 ans, l’adjudant Jean Lambert-, René Hucet, Joseph Lemonnier, René Capitain, Michel Renaut, un parachutiste américain, George E. Hendrickson.
Reconnu Mort pour la France, Maurice Couriol a été homologué FFI.
Leurs noms sont inscrits sur le monument près de l’église de Broualan et sur celui de la carrière de Saint-Rémy-du-Plain. La tombe de Maurice Couriol est située dans le cimetière de Saint-Rémy-du-Plain, tombe redécouverte par Michel Latimier.


Broualan, Saint-Rémy-du-Plain (Ille-et-Vilaine) 7 juillet 1944