Né le 15 mai 1902 à Rennes (Ille-et-Vilaine), fusillé le 13 février 1943 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; électricien employé de la Compagnie de tramways nantais ; résistant communiste de Loire-Inférieure ; Procès des 42.

Tombe au cimetière de Chauvignié
Tombe au cimetière de Chauvignié
Fils de Jacques René Louis Fougeard, cordonnier décédé avant l’exécution, et de Clémentine Pauline Gauthier, ménagère, domiciliée à Nantes, 20 rue de Rennes, Clément Fougeard était veuf de Paule Fricot avec qui il s’était marié le 10 juillet 1922 à Nantes, et divorcé de Jeanne Fernande Pierre mariée, toujours à Nantes, le 11 mai 1929 ; il était père de cinq enfants, demeurant à Orvault à côté de Nantes. Il travaillait en tant qu’électricien, à la Compagnie de tramways nantais. Clément Fougeard était le beau-frère de Louis Le Paih, responsable du groupe des Francs-tireurs et partisans (FTP) nantais.
Arrêté par la Section de police anti-communiste à l’été 1942, il fut incarcéré et torturé à la prison Lafayette de Nantes. Accusé d’avoir donné des renseignements aux FTP, il fut jugé par le tribunal allemand de Nantes (FK 518) et condamné le 28 janvier 1943 à la peine de mort avec 36 autres résistants (procès des 42).
Il a été fusillé par les Allemands le 13 février 1943 au terrain militaire du Bêle à Nantes.
René Bougeard a été reconnu "Mort pour la France" le 13 février 1945.
Il fut homologué sous-lieutenant FFI.
Son corps repose dans le carré militaire du cimetière de la Chauvinière à Nantes.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Orvault et à Nantes sur la plaque commémorative des fusillés du terrain du Bêle.
Une cellule du PCF de Loire-Atlantique porta son nom.
Sources

SOURCES : Arch. PCF de Loire-Atlantique . — Arch. Dép Loire-Atlantique 305 J 3 . – Le Phare, janvier 1943. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990. — AC 21 P 186261 . — Acte de décès transmis par les Archives municipales de Nantes. — État civil en ligne Cote 2E110 vue 97.

Guy Haudebourg

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