À Chamberet, commune du nord de la Corrèze limitrophe de la Haute-Vienne, sept noms sont inscrits sur une stèle. Six d’entre eux sont des résistants de l’Armée secrète (AS) assassinés sur ordre de Raymond Burillon dit “capitaine Charlot”, des Francs-Tireurs et Partisans (FTP). Cette affaire a donné lieu à polémiques et fut exploitée après la guerre contre le colonel Georges Guingouin, chef des FTP puis des FFI de Haute-Vienne, Compagnon de la Libération. La septième victime inscrite sur la stèle, Armand Chèze, résistant FTP, fut tué par les Allemands à Domps (Haute-Vienne), le 24 juillet 1944.

Stèle commémorative à Chamberet (Corrèze)
Stèle commémorative à Chamberet (Corrèze)
Crédit : MémorialGenWeb
Massacre à Chamberet (8-12 juillet 1944)
Le soir du 7 juillet 1944, à Chamberet, cinq hommes circulant dans une traction avant noire furent arrêtés par des FTP commandés par Raymond Burrillon, alias “capitaine Charlot”. Il s’agissait de trois officiers de l’Armée secrète, Pierre Cervoni, Pierre Monteil et Jean Villeneuve, accompagnés par deux soldats, Plas et Delage. Les captifs furent conduits au PC du groupe de Burillon. Accusés d’être des espions à la solde de Vichy et des Allemands, ils furent “jugés” et condamnés de manière expéditive, puis exécutés à l’aube du 8 juillet. Les deux soldats furent épargnés mais ils furent contraints d’intégrer le groupe “Charlot”. Si l’on croit Michel Taubmann (L’affaire Guingouin, op. cit. p. 162), qui s’exprime au conditionnel, « “le “procès” aurait été présidé par un “Charlot” complètement ivre : “j’ai fait cent trente kilomètres pour épurer l’AS”, aurait-il affirmé, prétendant obéir aux ordres d’un chef qu’il nommait “Châtaignier” (dénommé aussi “le Grand Châtaigner”). Est-il ensuite allé lui rendre des comptes ? On peut le supposer. » Michel Taubmann poursuit son récit, s’exprimant désormais au présent, pour relater la suite de cette tragédie : « En effet, le lendemain du crime, “Charlot” part deux jours en Creuse avant de revenir à Chamberet. Entre-temps, le quincailler René Buisson s’est inquiété de la disparition de ses amis de l’Armée secrète. Il pense qu’ils ont été faits prisonniers. “Charlot”, qui entretient apparemment de bonnes relations avec l’ancien maire de Chamberet, lui propose, pour obtenir la libération de ses camarades, de le conduire auprès de Guingouin. Buisson, accompagné de l’instituteur Jean Lair, chef militaire de l’AS locale, monte librement dans la camionnette de la Poste avec “Charlot” et trois ou quatre de ses hommes. Ils prennent la route suivis par un autre officier de l’AS, le lieutenant Périgord, sur une moto conduite par le soldat Chèze. Buisson ne rencontrera jamais Guingouin. Au bout de quelques kilomètres, au lieu de poursuivre vers Eymoutiers, le convoi bifurque et emprunte le petit chemin menant au campement du groupe de “Charlot”... Durant cette nuit, du 12 au 13 juillet, va se produire un second massacre. Seul le jeune conducteur de la moto sera épargné ». Ce dernier, Armand Chèze fut tué par les Allemands à Domps le 24 juillet. Les cadavres de Buisson, Lair et Périgord, enterrés dans une cour de ferme, furent exhumés quelques semaines plus tard.


Georges Guingouin et le massacre de Chamberet.
Le colonel Guingouin, devenu à l’été de 1944 chef des FTP puis des FFI de Haute-Vienne, aurait été informé par la veuve de Jean Lair de la disparition de son mari. Il diligenta une enquête de son service de renseignements. Après le massacre, “Charlot” avait été abandonné par la plupart de ses hommes, écœurés par son comportement, et il ne commandait plus qu’à une dizaine d’hommes installés près de Domps. “Charlot” fut arrêté et jugé sur ordre de Guingouin. Condamné à mort pour trahison, il fut exécuté par un officier FTP le 3 août 1944 au lieu-dit Brennat, sur la commune de Domps. Son corps fut transporté à Chamberet, placé dans une brouette, et jeté devant le domicile de la veuve et des enfants de René Buisson. Par voie d’affiche, la population de Chamberet fut informée que justice avait été rendue contre celui qui fut présenté à tort comme un milicien infiltré pour diviser les maquisards AS et FTP.
Le souvenir du massacre des six officiers de l’AS fut réactivé dans les années 1950 lorsque Guingouin, exclu du PCF, fit l’objet d’attaques réitérées contre son action dans la Résistance. A travers lui, c’est celle-ci, et plus précisément celle des FTP qui était visée par des anticommunistes de tous horizons alors que la Guerre froide avait rebattu les cartes. Des ex-vichystes au député SFIO Jean Le Bail, c’est à qui dénoncerait la “Terreur rouge” qui aurait sévi en Limousin sous l’impulsion de celui que De Gaulle avait nommé Compagnon de la Libération, et qui, après avoir perdu toute responsabilité politique, avait repris son métier d’instituteur à Saint-Laurent-des-Églises (Haute-Vienne) en 1952-1953, puis, à la rentrée de 1953, à Montiéramey dans l’Aube, département d’origine de son épouse Henriette. En 1953, une enquête conduite par un inspecteur de police, ancien serviteur zélé de Vichy, va aboutir à mettre en cause Guingouin. L’inspecteur Jean Caverivière, qui avait participé à la traque de Guingouin, puis échappé à l’épuration, enquêtait sur les meurtres de la famille Dutheil, le père, la mère et le fils aîné, le 4 juillet 1944 près de Chamberet, et ceux de Félix Parrichout et de son fils Emmanuel à Domps le 27 novembre 1945, entre lesquels il s’efforça d’établir des liens et surtout de prouver la responsabilité du chef FTP. Le 24 décembre 1953, Guingouin fut inculpé et incarcéré pour “complicité d’assassinat” par le juge d’instruction Delmas-Goyon. Dans le Populaire du Centre, organe de la SFIO, Jean Le Bail se déchaîna contre Guingouin et les FTP. Dans son éditorial du 4 décembre, commentant l’enquête en passe d’aboutir à l’inculpation de Guingouin, il fit le lien entre trois affaires, écrivant : “ Derrière l’assassinat des Parrichout, on trouve l’assassinat des Dutheil, et derrière l’assassinat des Dutheil, ne retrouvera-t-on pas l’assassinat de Buisson ? ” On connaît la suite, l’incarcération de Guingouin à la prison de Brive dans laquelle il fut très violemment battu par des gardiens dans la nuit du 22 au 23 février 1954, gardiens dont la motivation ne fut jamais éclaircie. La mobilisation pour sa défense de nombreux Résistants, l’action de ses avocats, notamment de Roland Dumas, ancien résistant et fils de fusillé, aboutirent à sa mise en liberté provisoire le 14 juin 1954. En 1959, Guingouin bénéficia enfin d’un non-lieu concernant les affaires Parrichout-Dutheil. Concernant l’affaire “Charlot” et les meurtres des officiers de l’AS, Edmond Michelet, ministre des Armées en 1945-1946, avait fait ouvrir une instruction confiée au Tribunal permanent des forces armées (TPFA) de Clermont-Ferrand. Guingouin fut entendu comme témoin puis de nouveau appelé à témoigner en 1956 devant le TPFA de Bordeaux. Finalement, cette instruction se termina aussi par un non-lieu.
Une question se pose. En ordonnant l’exécution des six résistants de l’AS, Raymond Burillon a-t-il agi de son propre chef, et dans ce cas pour quels motifs, ou bien était-il en service commandé, et dans ce cas quel pouvait en être le commanditaire ? Pour envisager les différentes hypothèses, il convient d’abord de revenir sur le parcours et la personnalité du “capitaine Charlot”.


De Raymond Burillon au “capitaine Charlot” .
Cette biographie reprend pour l’essentiel celle de Michel Taubmann dans son ouvrage consacré à l’Affaire Guingouin, (op. cit. pp. 164-170), complétée par son acte de naissance en ligne (Arch. Dép. Du Nord), par l’ouvrage de Marc Parrotin (Le temps du maquis, op. cit.) sur la Résistance en Creuse et un document du SHD en ligne sur les effectifs des FTP de la Creuse. Nous ferons état des interprétations de Michel Taubmann et de Fabrice Grenard (Une légende du maquis..., op. cit., et Maquis noirs et faux maquis, op. cit.). Le conditionnel sera souvent de rigueur en raison des zones d’ombres sur son parcours.
Raymond Burillon naquit le 16 février 1913 à Jeumont (Nord), fils de Jean Baptiste Émile, manœuvre, alors âgé de 48 ans, et de son épouse Sophie Aline François (ou Trançois), ménagère, âgée de 38 ans. Ses parents adhérèrent au Parti communiste français (PCF) et leur fils entra aux Jeunesses communistes à l’âge de 14 ans. Ouvrier mécanicien, militant actif, “meilleur vendeur local du journal de l’organisation, [il] fut récompensé par un voyage en URSS d’où il revint animé d’une foi qui ne le quittera plus” (M. Taubmann, L’Affaire Guingouin, op. cit., p. 165). Le 30 juin 1931, à Solre-sur-Sambre (Belgique), il épousa Madeleine Piette (mention marginale sur son acte de naissance) dont il eut un enfant. En 1937, ce militant communiste quitta son foyer. Taubmann le décrit comme “instable, coureur de jupons, amateur occasionnel de cuites, mal dans sa peau, [changeant] souvent de domicile et d’employeur.” Dans le maquis, il prétendit avoir été brigadiste en Espagne républicaine. Toujours selon Taubmann, il resta fidèle au PCF, y compris après le pacte germano-soviétique. “Malgré la guerre, il resta en contact avec l’organisation clandestine, d’abord à Meaux, où il avait été embauché [affecté spécial, puisqu’il était en âge d’être mobilisé ?] dans une usine d’emboutissage, puis en Allemagne où il passa un an dans le cadre du STO.” Il s’agit plus probablement d’un départ sur réquisition à la suite de la loi du 4 septembre 1942 applicable aux hommes de 18 à 50 ans, alors que le STO proprement dit (loi du 16 février 1943) ne concernait que les jeunes nés de 1920 à 1922. Toujours selon Taubmann, il s’évada d’Allemagne “grâce à une filière du Parti” et il se rendit à Bourganeuf (Creuse) où son frère cadet Jules, électricien, s’était installé depuis 1940 et avait épousé une jeune fille de la région.” Taubmann poursuit : “Jules est le seul non-communiste de la famille. Au grand désespoir de son père, il a toujours été catholique pratiquant et penche politiquement à droite”, ce qui serait source de conflits entre les deux frères. Néanmoins les deux frères seraient restés proches et Jules vint en aide à Raymond, lui trouvant un logement et un emploi de soudeur autogène à l’usine SICA qui produisait de l’essence synthétique pour l’Allemagne. Raymond Burillon y reprit son activité militante pour saboter la production.
Jules rejoignit la Résistance creusoise en septembre 1943 (voir infra). Au début de 1944, il dirigeait, sous le pseudonyme de “Julot”, un petit maquis d’une soixantaine d’hommes qu’il avait rassemblés et qui était stationné au camp du Preumiot dans la forêt entre Bourganeuf et Royère. Vers mars ou avril, Raymond rejoignit le maquis de Julot dont il serait devenu l’adjoint. Selon le récit commun à Michel Taubmann et Fabrice Grenard, le maquis dirigé par Jules serait affilié à l’AS, et, au grand dam de son frère, “Raymond Burillon se livre à un “piratage” du maquis de son frère, dont il prend le commandement et qu’il fait passer aux FTP.” (F. Grenard, Une légende du maquis..., op. Cit. P. 357). Or deux sources concordantes invalident l’appartenance de Jules Burillon et de son maquis à l’AS. Je remercie mon collègue Michel Thébault en charge de la Creuse de m’avoir communiqué ces documents.
D’une part, l’historien des maquis creusois (et lui-même ancien FTP) Marc Parrotin, (Le Temps du Maquis, op. Cit., p. 411) présente un état des détachements FTP de la Creuse dans lequel on lit que dans le sous-secteur B (cantons de Bourganeuf, Pontarion et Ahun), le lieutenant Burillon (Julot) commandait la 2103e compagnie FTPF (secteur de Compeix [commune de Saint-Pierre Bellevue]). Cette information est corroborée, et de manière irréfutable, par un document des archives du SHD, GR 19, FFI, mises en ligne récemment (2021) sur Mémoire des Hommes. Dans l’état des effectifs des FTPF établi à la Libération, (GR 19 P 23/8, 1946-1997), on peut lire que Jules Burillon fut “lieutenant FTP Creuse, secteur B, de septembre 1943 au 25 août 1944” [date de la Libération]. Elie Lestradet, exécuté le 17 juillet 1944, hébergea dans sa ferme des maquisards de la 2103e compagnie commandée par “Julot”. L’affiliation de Jules Barillon et son maquis aux FTP semble incontestable et invalide la thèse du “piratage” de ce maquis par son frère Raymond pour le faire basculer de l’AS vers les FTP.
Que s’est-il réellement passé entre les deux frères ? Nos sources ne permettent pas de répondre. Pour Taubmann, c’est à la suite d’une décision du Parti avec lequel il aurait été en contact par l’intermédiaire d’un certain “Châtaignier” que Raymond Burillon devint le lieutenant puis capitaine “Charlot” à la tête d’un groupe FTP. Mais la référence à une décision du Parti n’est pas sourcée et l’identité de “Châtaignier” n’est pas établie.
Le 7 juin 1944, “Charlot” et son groupe participèrent aux combats de la première libération de Guéret que les résistants durent évacuer à l’arrivée des renforts allemands. À la fin du mois de juin, il déplaça son groupe vers le sud, à la limite de la Haute-Vienne et de la Corrèze, dans les villages de Veisseix et des Borderies, au nord de Chamberet (F. Grenard), un secteur qui relevait de l’autorité de Guingouin, lequel fut informé de son arrivée. Le commandant FTP Pierre Magadoux (1912-2013), cadre du maquis de Guingouin, reconnut dans ses Mémoires que “les consignes de sécurité appliquées normalement à l’égard des nouveaux venus pour éviter des infiltrations par des miliciens ou de faux maquisards (interrogatoires, enquête) n’avaient pas été appliquées à l’égard de Charlot, dont le grade FTP semblait constituer un brevet de Résistance. Guingouin et son état-major ne s’étaient donc nullement méfiés de lui, mais avaient au contraire accepté d’emblée de lui confier un secteur.” (F. Grenard, Une légende du maquis..., op. cit., note 889, p. 576).
Il était logique de quitter un secteur dangereux, bien quadrillé par les Allemands. Mais pour Taubmann, en transférant son groupe à Chamberet, il aurait obéi à un ordre du Parti transmis par un officier FTP, un certain “capitaine Marcel” dont il reconnait ignorer l’identité. Fabrice Grenard écrit : “Se présentant comme missionné pour commencer l’épuration du secteur, cet homme au passé trouble et au comportement violent, notamment lorsqu’il est sous l’emprise de l’alcool, fait régner pendant plusieurs jours une véritable terreur en Haute-Corrèze.” Et parmi les victimes de cette terreur, les six officiers de l’AS.

Comment interpréter l’action de “Charlot” dans le secteur de Chamberet ?
Dans les années 50, lorsque Guingouin fut poursuivi par la justice, Le Bail et d’autres incriminèrent Guingouin, ce que résume ainsi son avocat Roland Dumas dans ses Mémoires (Le fil et la pelote, Paris, Plon, 1998) : “Tout se passa comme si le crime commis par Charlot et ses hommes l’avaient été pour compromettre Guingouin qui, j’en ai la certitude, lui était totalement étranger mais dont la responsabilité fut mise en cause par ses adversaires : le préfet du maquis, pour asseoir son hégémonie, aurait éliminé des cadres de l’AS, force concurrente.”
Michel Taubmann insiste sur les liens qui unissaient de longue date Raymond Burillon au PCF. On sait par ailleurs les tensions, c’est un euphémisme, entre la direction et les cadres du Parti, notamment Gabriel Roucaute, et Georges Guingouin, ce dernier étant même convaincu qu’il avait été en danger d’être assassiné. À l’été 1944, une telle élimination étant devenue problématique, il restait à nuire à Guingouin en le compromettant dans des exactions. Le but poursuivi faillit être atteint lorsque Guingouin fut déféré devant la justice.
Pour sa part, Fabrice Grenard se rallie à la conclusion d’une commission d’enquête sur cette affaire, réunie en 1954 et composée d’anciens résistants responsables de la région R5. “Charlot” aurait été “un aventurier profitant de la Résistance pour s’enrichir et régler quelques comptes personnels.” Dans (Maquis noirs..., op. cit., p. 102), il résume ainsi les deux affaires dans lesquelles Raymond Burillon aurait été impliqué et qui auraient pu être à l’origine du massacre de Chamberet : “soit une affaire de piratage d’un parachutage d’armes initialement destiné à l’AS mais dont “Charlot” aurait pris possession de sa seule initiative, refusant ensuite de rendre le matériel récupéré ; soit une sombre histoire de détournement d’argent auquel se serait livré le lieutenant FTP à la suite de la réquisition du compte postal (800 000 francs) des établissements hippiques des Chantiers de Jeunesse de Chamberet qui était en phase de liquidation.” Pour Fabrice Grenard, le doute n’est pas permis : “Le lieutenant Charlot appartient indéniablement à la catégorie des “faux maquisards”, profitant du contexte pour se livrer à toutes sortes d’actions à des fins personnelles et en respectant ni ordre ni discipline.” (Une légende du maquis... op. cit. p. 359).


Liste des victimes inscrits sur la stèle de Chamberet.
8 juillet 1944
CERVONI Pierre, Félix
MONTEIL Pierre, Julien
VILLENEUVE Jean
12-13 juillet
BUISSON René
LAIR Jean
PERIGORD Jean
24 juillet 1944
CHEZE Armand exécuté par les Allemands à Domps (Haute-Vienne) ; résistant FTPF.
Sources

SOURCES : Fabrice Grenard, Une légende du maquis, Georges Guingouin, du mythe à l’histoire, Paris, Vendémiaire, 2014, pp. 357-360. — Fabrice Grenard, Maquis noirs et faux maquis, Paris, Vendémiaire, 2013, pp. 100-102. — Michel Taubmann, L’Affaire Guingouin, Saint-Paul, Lucien Souny, 1994, pp. 160-171. — Roland Dumas, Le Fil et la pelote, Mémoires, Paris, Plon, p. 70. — Marc Parrotin, Le temps du maquis, histoire de la Résistance en Creuse, Chez l’auteur, Imprimerie d’Aubusson, 1981, p. 411 — Archives en ligne du quotidien Le Monde : 22 janvier 1954, Les crimes de Chamberet et de Domps, article signé André Sevry. — Mémoire des Hommes, Service historique de la défense,Vincennes, Forces françaises de l’intérieur (FFI), fonds GR 19 P, Creuse, FTPF : Sous-Secteur B, GR 19 P 23/8, 1946-1997.

Dominique Tantin

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