Né le 25 décembre 1924 à Paris, tué le 1er juillet 1943 à Gèdre (Hautes-Pyrénées) ; victime civile.

Juif parisien réfugié dans le Gers, à Monlaur-Bernet (arrondissement de Mirande), Pierre Eisenmann décida de fuir en Espagne pour échapper à la répression antisémite. Il fut tué à la frontière espagnole, à Héas, hameau de Gèdre (Gavarnie), le 1er juillet 1943 à 18 ans.
Son cas se rapproche de celui de Wolf Goldbrenner.
Le livre La Résistance dans le Gers cite dix-sept cas d’habitants du Gers ayant échoué dans leur tentative de franchissement de la frontière, pour la plupart déportés non rentrés.
Se confond-il avec le Pierre Eisenmann qui figure sur la plaque commémorative du lycée Michelet (5 rue Jullien à Vanves) ?
Sources

SOURCES : AVCC, SHD Caen, AC 21 P 340432. — Jacques Fitzan, Pierre Léoutre, Le Gers en Résistance, 2020, p. 150.

Claude Pennetier

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