Né le 28 avril 1897 à Géry (Meuse), exécuté sommairement le 4 octobre 1944 à Urbès (Haut-Rhin) ; instituteur et directeur d’école ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Robert Stivert était le fils de Jules Octave et de Jeanne Alexandrine Léonard. Il se maria le 29 décembre 1919 à Issoudun (Indre) avec Marie Juliette Henriette Darnand.
Il était élève maître lorsqu’il fut incorporé le 9 janvier 1916 au 164e régiment d’infanterie puis passa au 155e régiment le 7 septembre 1916. Il fut nommé au grade de caporal puis sergent. Chef d’une section de mitrailleuses il obtint une citation à l’ordre du régiment le 8 septembre 1918 ce qui lui valut l’attribution de la Croix de guerre avec l’étoile de bronze. Il suivit les cours d’élève aspirant d’infanterie au Centre d’Issoudun et fut nommé au grade d’aspirant le 8 mai 1919. Il fut démobilisé le 1er novembre 1919 et se retira à Juvincourt dans les Vosges. Il exerça le métier d’instituteur puis directeur d’école. Il fut promu sous-lieutenant de réserve le 24# janvier 1923. Il était domicilié à Barbey-Seroux à partir du 11 janvier 1923 puis à Isches le 3 octobre 1923 et Mattaincourt (Vosges) le 20 septembre 1929. il fut promu lieutenant le 1er mars 1927.
Il fut rappelé à l’activité le 22 août 1939 à la 7e compagnie de DAT (défense aérienne du territoire).
Il entra dans la Résistance le 1er mai 1944 au maquis du Peut-Haut, secteur de Bussang, dans les Vosges. Le 2 octobre 1944, il fut capturé par la Sipo-SD au col de Bussang et fusillé par les Allemands avec sept autres résistants le 4 octobre 1944 au ravin du Steingraben, à Urbès (Haut-Rhin).
Il est inhumé au cimetière de Saint-Cyr-sur-Mer (Var).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) le 18 mars 1945 et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur et obtint la Médaille de la Résistance par décret du 29 novembre 1946 publié au JO du 8 décembre 1946.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Urbès (Haut-Rhin), sur la stèle commémorative du maquis du Peut-Haut, à Fresse-sur-Moselle et les monuments aux morts, à Mattaincourt et Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges).
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 557377 (nc).— Transvosges 16 septembre 2014 : La tragédie du Steingraben.— Lycée Scheurer-Kestner de Thann, classe de T STMG1, 2015/2016. Allemand, Marguerite Kubler Résistance active dans la vallée de la Thur et maquis des Vosges.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Registres matricules AD 55, fiche n° 94.

Jean-Louis Ponnavoy

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