PARMENTIER Joseph, Marcel
Né le 29 juin 1887 à Le Thillot (Vosges), exécuté le 24 septembre 1944 à Urbès (Haut-Rhin) ; secrétaire de mairie ; résistant des forces françaises de l’intérieur (FFI).
Joseph Parmentier était le fils de Louis Joseph, tisserand, et de Marie Anna Ségain, ourdisseuse. Il se maria à Le Thillot le 12 septembre 1921 avec Marie, Camille Vinel. Il était employé de bureau puis secrétaire de mairie au Thillot (Vosges) où il était domicilié.
Il entra dans la Résistance le 1er août 1943 comme combattant du 4e Groupement des Vosges, secteur du Thillot. Il devint chef du centre du Thillot avec le pseudonyme "Mapa". Il fut arrêté avec d’autres résistants le 21 septembre 1944. Tous furent tous regroupés dans l’ancienne usine Fréchin, à Bussang (Vosges).
Le dimanche 24 septembre, à la nuit tombante, un camion S.S. quitta Bussang vers 18h30 en direction du col pour s’arrêter sur le site du Steingraben. Il y avait à son bord six hommes qui avaient été condamnés à mort par un "Schnellgericht" (Tribunal spécial). Les condamnés furent alignés sur le bord du pont, des coups de feu claquèrent et les corps des victimes basculèrent en arrière dans le ru, d’une hauteur d’environ onze mètres. Leurs corps furent laissés sur place.
Joseph Parmentier obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la résistance à titre posthume par décret du 2 septembre 1959 publié au JO du 13 septembre 1959.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Urbès (Haut-Rhin) et sur le parchemin du monument commémoratif des forestiers résistants 1939-1945 au col du Haut-Jacques, à Taintrux (Vosges).
Il entra dans la Résistance le 1er août 1943 comme combattant du 4e Groupement des Vosges, secteur du Thillot. Il devint chef du centre du Thillot avec le pseudonyme "Mapa". Il fut arrêté avec d’autres résistants le 21 septembre 1944. Tous furent tous regroupés dans l’ancienne usine Fréchin, à Bussang (Vosges).
Le dimanche 24 septembre, à la nuit tombante, un camion S.S. quitta Bussang vers 18h30 en direction du col pour s’arrêter sur le site du Steingraben. Il y avait à son bord six hommes qui avaient été condamnés à mort par un "Schnellgericht" (Tribunal spécial). Les condamnés furent alignés sur le bord du pont, des coups de feu claquèrent et les corps des victimes basculèrent en arrière dans le ru, d’une hauteur d’environ onze mètres. Leurs corps furent laissés sur place.
Joseph Parmentier obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la résistance à titre posthume par décret du 2 septembre 1959 publié au JO du 13 septembre 1959.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Urbès (Haut-Rhin) et sur le parchemin du monument commémoratif des forestiers résistants 1939-1945 au col du Haut-Jacques, à Taintrux (Vosges).
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 24039 (nc).— SHD, Vincennes, GR 16 P 458570 (nc).— Transvosges 16 septembre 2014 : La tragédie du Steingraben.— Lycée Scheurer-Kestner de Thann, classe de T STMG1, 2015/2016. Allemand, Marguerite Kubler Résistance active dans la vallée de la Thur et maquis des Vosges.— Site mairie du Thillot Marcel Parmentier et Jean-Paul Sac, héros jusqu’au bout….— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Registres matricules militaires fiche 1339 page 46. — État civil
Jean-Louis Ponnavoy
