SAC Georges, Nicolas
Né le 22 octobre 1898 au Thillot (Vosges), exécuté après jugement le 24 septembre 1944 à Urbès (Haut-Rhin) ; instituteur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Georges Sac était le fils de Joseph Barthélémy, préposé des douanes, et de Jeanne Jacquey, couturière. Il était domicilié au Thillot (Vosges), où il exerçait le métier d’instituteur.
Il entra dans la Résistance au maquis des Vosges et était un membre actif du réseau de Nicolas Lutenbacher. Il fut arrêté le 21 septembre 1944 avec ce dernier et leurs familles à la marcairie ( dans les Vosges, élevage laitier) du Drumont, commune de Bussang (Vosges) sur dénonciation de faux résistants infiltrés dans le réseau. Les prisonniers furent emmenés à Bussang et torturés mais aucun ne parla.
Jugés rapidement par un "Schnell-gericht" (tribunal spécial), ils furent condamnés à la peine de mort.
Le 24 septembre 1944, un camion SS emmena les prisonniers vers le col de Bussang et s’arrêta au ravin du Steingraben où ils furent abattus par rafales de mitraillettes. Leurs corps furent basculés dans le ruisseau onze mètres plus bas. Son fils Jean-Paul, âgé de seize ans réussira à s’enfuir avant d’être abattu et rejoindra le maquis des Vosges puis le Corps Franc Pommiès. Il trouvera une mort glorieuse le le 28 novembre 1944. Les femmes furent internées au camp de Schirmeck (Bas-Rhin).
Georges Sac obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 10 janvier 1947 publié au JO du 11 janvier 1947.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Urbès (Haut-Rhin) et le monument aux morts, au Thillot (Vosges).
Il entra dans la Résistance au maquis des Vosges et était un membre actif du réseau de Nicolas Lutenbacher. Il fut arrêté le 21 septembre 1944 avec ce dernier et leurs familles à la marcairie ( dans les Vosges, élevage laitier) du Drumont, commune de Bussang (Vosges) sur dénonciation de faux résistants infiltrés dans le réseau. Les prisonniers furent emmenés à Bussang et torturés mais aucun ne parla.
Jugés rapidement par un "Schnell-gericht" (tribunal spécial), ils furent condamnés à la peine de mort.
Le 24 septembre 1944, un camion SS emmena les prisonniers vers le col de Bussang et s’arrêta au ravin du Steingraben où ils furent abattus par rafales de mitraillettes. Leurs corps furent basculés dans le ruisseau onze mètres plus bas. Son fils Jean-Paul, âgé de seize ans réussira à s’enfuir avant d’être abattu et rejoindra le maquis des Vosges puis le Corps Franc Pommiès. Il trouvera une mort glorieuse le le 28 novembre 1944. Les femmes furent internées au camp de Schirmeck (Bas-Rhin).
Georges Sac obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 10 janvier 1947 publié au JO du 11 janvier 1947.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés, à Urbès (Haut-Rhin) et le monument aux morts, au Thillot (Vosges).
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 529320 (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 133219 (nc) — Transvosges 16 septembre 2014 : La tragédie du Steingraben.— Lycée Scheurer-Kestner de Thann, classe de T STMG1, 2015/2016. Allemand, Marguerite Kubler Résistance active dans la vallée de la Thur et maquis des Vosges.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy
