GAXOTTE Alfred, Joseph
Né le 25 novembre 1894 à Grandrupt (Vosges), exécuté sommairement le 22 octobre 1944 à Moyenmoutier (Vosges) ; instituteur, franc-maçon ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Alfred Gaxotte était le fils d’Alphonse et de Renée Ferry.
Il exerçait le métier d’instituteur à La Bourgonce (Vosges) et fut révoqué par Vichy à cause de son appartenance à la Franc-maçonnerie. Il était Frère de la Loge maçonnique Jules Ferry à l’Orient de Saint-Dié (Vosges).
Il entra dans la Résistance au 3e groupement des Vosges et à l’organisation de Résistance forestière de Louis François et Jean-François Pelet. Il devint chef du sous-secteur de La Bourgonce. Il fut arrêté par les Allemands le 19 octobre 1944.
Le 22 octobre 1944, un parachutiste anglais participant à l’opération Loyton et treize patriotes français dont Alfred Gaxotte, capturés les jours précédents par les nazis furent torturés à l’école du Vivier à Étival (Vosges) puis massacrés à la scierie Barodet, dans le vallon de Ravines proche de Saint-Prayel, écart au nord de Moyenmoutier (Vosges).
La scierie fut incendiée ensuite et les restes des victimes, mélangés les uns aux autres, furent inhumés dans une sépulture collective au cimetière communal, à Moyenmoutier.
La mairie de Moyenmoutier ne possède pas son acte de décès.
Alfred Gaxotte obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance française par décret du 3 juin1955 publié au JO le 7 juin 1955.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 et la tombe collective, à Moyenmoutier, sur le monument aux morts et la plaque commémorative de la mairie, à La Bourgonce et sur le Mémorial du Grand-Orient de France, à Paris (IXe arr.)
Il exerçait le métier d’instituteur à La Bourgonce (Vosges) et fut révoqué par Vichy à cause de son appartenance à la Franc-maçonnerie. Il était Frère de la Loge maçonnique Jules Ferry à l’Orient de Saint-Dié (Vosges).
Il entra dans la Résistance au 3e groupement des Vosges et à l’organisation de Résistance forestière de Louis François et Jean-François Pelet. Il devint chef du sous-secteur de La Bourgonce. Il fut arrêté par les Allemands le 19 octobre 1944.
Le 22 octobre 1944, un parachutiste anglais participant à l’opération Loyton et treize patriotes français dont Alfred Gaxotte, capturés les jours précédents par les nazis furent torturés à l’école du Vivier à Étival (Vosges) puis massacrés à la scierie Barodet, dans le vallon de Ravines proche de Saint-Prayel, écart au nord de Moyenmoutier (Vosges).
La scierie fut incendiée ensuite et les restes des victimes, mélangés les uns aux autres, furent inhumés dans une sépulture collective au cimetière communal, à Moyenmoutier.
La mairie de Moyenmoutier ne possède pas son acte de décès.
Alfred Gaxotte obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance française par décret du 3 juin1955 publié au JO le 7 juin 1955.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 et la tombe collective, à Moyenmoutier, sur le monument aux morts et la plaque commémorative de la mairie, à La Bourgonce et sur le Mémorial du Grand-Orient de France, à Paris (IXe arr.)
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 191923 (nc).— SHD, Vincennes, GR 16 P 248487 (nc).— Wikipédia Moyenmoutier, chapitre histoire.— Journal Vosges matin du 31 octobre 2015 Barodet : l’émotion palpable 71 ans après.— Une famille de Résistants, récit de Liliane Jérôme, 4 septembre 2011.— Mémoire des Hommes.— Mémorial GenWeb.
Jean-Louis Ponnavoy
