MAROTEL Marie, Camille
Né le 9 août 1893 à Arches (Vosges), exécuté sommairement le 22 octobre 1944 à Moyenmoutier (Vosges) ; garde des Eaux et forêts ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Camille Marotel était le fils de Marie Eugène, cultivateur et de Marie Ernestine Herreye, sans profession.
Militaire de carrière il était lieutenant du génie. Sa fiche matricule militaire ne contient pas d’autres informations.
Officier retraité, Camille Marotel exerçait le métier de garde des Eaux-et-Forêts à Saint-Benoit-la-Chipotte (Vosges).
Le 22 octobre 1944, un parachutiste anglais participant à l’opération Loyton et treize patriotes français dont Camille Marotel, capturés les jours précédents par les nazis furent torturés à l’école du Vivier à Étival (Vosges) puis massacrés à la scierie Barodet, dans le vallon de Ravines proche de Saint-Prayel, écart au nord de Moyenmoutier (Vosges).
La scierie fut incendiée ensuite et les restes des victimes, mélangés les uns aux autres, furent inhumés dans une sépulture collective au cimetière communal, à Moyenmoutier.
La mairie de Moyenmoutier ne possède pas son acte de décès.
Camille Marotel obtint la mention « Mort pour la France », le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il était décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
Il reçut la Médaille de la Résistance française par décret du 25 février 1958 publié au JO le 18 mars 1958.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 et la tombe collective, à Moyenmoutier et le parchemin inséré dans le monument 1939-1945 du Col du Haut-Jacques dédié aux forestiers résistants, à Taintrux (Vosges).
Militaire de carrière il était lieutenant du génie. Sa fiche matricule militaire ne contient pas d’autres informations.
Officier retraité, Camille Marotel exerçait le métier de garde des Eaux-et-Forêts à Saint-Benoit-la-Chipotte (Vosges).
Le 22 octobre 1944, un parachutiste anglais participant à l’opération Loyton et treize patriotes français dont Camille Marotel, capturés les jours précédents par les nazis furent torturés à l’école du Vivier à Étival (Vosges) puis massacrés à la scierie Barodet, dans le vallon de Ravines proche de Saint-Prayel, écart au nord de Moyenmoutier (Vosges).
La scierie fut incendiée ensuite et les restes des victimes, mélangés les uns aux autres, furent inhumés dans une sépulture collective au cimetière communal, à Moyenmoutier.
La mairie de Moyenmoutier ne possède pas son acte de décès.
Camille Marotel obtint la mention « Mort pour la France », le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il était décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
Il reçut la Médaille de la Résistance française par décret du 25 février 1958 publié au JO le 18 mars 1958.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 et la tombe collective, à Moyenmoutier et le parchemin inséré dans le monument 1939-1945 du Col du Haut-Jacques dédié aux forestiers résistants, à Taintrux (Vosges).
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 395616 (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 513 045 (nc). — Wikipédia Moyenmoutier, chapitre histoire.— Journal Vosges matin du 31 octobre 2015 Barodet : l’émotion palpable 71 ans après.— Une famille de Résistants, récit de Liliane Jérôme, 4 septembre 2011.— Le double massacre de Saint Prayel Ravines. 22 octobre 1944 Photos des 14 hommes.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance n° 23).
Jean-Louis Ponnavoy
