JUNGUENET Yves, Charles, Noé, Clément, Jehan
Né le 19 mai 1925 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), exécuté sommairement le 18 juillet 1944 à Moncaup (Pyrénées-Atlantiques, alors Basses-Pyrénées) par les Allemands ; résistant FFI.
Yves, Charles, Noé, Clément, Jehan Junguenet naquit d’Émile (1893-1978) et de Marie, Jehanne Cherfils, qui eurent huit enfants.
Son père Émile fut résistant à Fontainebleau (Seine-et-Marne), puis déporté à Auschwitz.
Son frère Maxime mourut en service le 8 décembre 1944 à sur la base aérienne de Barksdale Air Force Base (États-Unis) ; il fut distingué « Mort pour la France ».
Il était maquisard du maquis MUR de Sombrun (Hautes-Pyrénées).
Durant l’été 1944, un maquisard déserta le groupe et le dénonça pour des raisons vénales à Peter Blindauer responsable de la Gestapo à Tarbes. Le 15 juillet 1944, en fin d’après-midi, une colonne allemande d’une centaine d’hommes commandés par le capitaine August Schudt attaqua le campement de Sombrun à l’arme lourde. Surpris et peu armé, le groupe ne put résister bien longtemps et fuit à travers bois. L’accrochage fut violent, cinq maquisards furent tués, quatre blessés et trois furent faits prisonniers par les Allemands qui comptèrent quelques blessés. Un des prisonniers fut retrouvé mort dans sa cellule, les deux autres, Yves Junguenet et René Barreyre, furent abattus le 18 juillet 1944 à Moncaup par un détachement allemand commandé par le capitaine Schudt, parti à la recherche du maquis dans cette commune.
Yves Junguenet obtint la mention « Mort pour la France ».
Inhumé tout d’abord à Moncaup le 21 juillet 1944, il est désormais enterré à Fontainebleau au côté de son frère Maxime.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1946. Son nom apparaît sur des monuments commémoratifs à Sombrun et à Moncaup (Pyrénées-Atlantiques) ainsi que sur le monument aux morts du cimetière de Fontainebleau.
Voir Sombrun (Hautes-Pyrénées) stèle de la cabane du Maquis
Son père Émile fut résistant à Fontainebleau (Seine-et-Marne), puis déporté à Auschwitz.
Son frère Maxime mourut en service le 8 décembre 1944 à sur la base aérienne de Barksdale Air Force Base (États-Unis) ; il fut distingué « Mort pour la France ».
Il était maquisard du maquis MUR de Sombrun (Hautes-Pyrénées).
Durant l’été 1944, un maquisard déserta le groupe et le dénonça pour des raisons vénales à Peter Blindauer responsable de la Gestapo à Tarbes. Le 15 juillet 1944, en fin d’après-midi, une colonne allemande d’une centaine d’hommes commandés par le capitaine August Schudt attaqua le campement de Sombrun à l’arme lourde. Surpris et peu armé, le groupe ne put résister bien longtemps et fuit à travers bois. L’accrochage fut violent, cinq maquisards furent tués, quatre blessés et trois furent faits prisonniers par les Allemands qui comptèrent quelques blessés. Un des prisonniers fut retrouvé mort dans sa cellule, les deux autres, Yves Junguenet et René Barreyre, furent abattus le 18 juillet 1944 à Moncaup par un détachement allemand commandé par le capitaine Schudt, parti à la recherche du maquis dans cette commune.
Yves Junguenet obtint la mention « Mort pour la France ».
Inhumé tout d’abord à Moncaup le 21 juillet 1944, il est désormais enterré à Fontainebleau au côté de son frère Maxime.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1946. Son nom apparaît sur des monuments commémoratifs à Sombrun et à Moncaup (Pyrénées-Atlantiques) ainsi que sur le monument aux morts du cimetière de Fontainebleau.
Voir Sombrun (Hautes-Pyrénées) stèle de la cabane du Maquis
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 315004 (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 578271 (nc). et AC 21 P 58139 (nc). — Biographie (pp. 196-198) et mentionné (p. 82) in Jean Dupuy, La Résistance par ceux qui l’ont faite : 65 biographies de combattants FFI des Hautes-Pyrénées , Cairn, novembre 2019. — Mémoires des Hommes. — Site memoiresdesdeportations.org. — Geneanet. — Mémorial GenWeb. — Wikipédia, article Sombrun
Benoît Prieur
