Né le 11 janvier 1880 à Saint Porquier, canton de Montech (Tarn-et-Garonne), massacré le 20 août 1944 à Saint-Porquier ; victime civile

Jean, Théodore Dreuilhe était le fils de Pierre, maçon, et d’Anne Laparre, son épouse.
Ajourné pour faiblesse en 1901 et 1902, il fut classé dans les services auxiliaires en 1903.
Il s’installa à Paris et épousa Claudine, Antonia Plantade le 14 novembre 1903 à Paris VIe arr. (Seine, aujourd’hui Paris). Sur l’acte de mariage, il déclare être tailleur d’habits.
Rappelé à l’activité en 1914, il resta classé service auxiliaire au 23e Régiment d’Artillerie. Il fut affecté le 15 février 1917 à la poudrerie nationale de Toulouse (Tarn-et-Garonne).
Après la guerre il vint s’installer à Toulouse.
Le 4 décembre 1943, il épousa à Toulouse Odette, Adrienne, Christine, Maximilienne Servat.
Les troupes allemandes installée à Montech, renforcées en mars 1944 par des unités SS, durcirent la répression en juillet et août 1944. et la lutte contre les FFI.
Le 20 août à Saint-Porquier (Tarn-et-Garonne), une colonne allemande incendia trois fermes puis abattit à la mitraillette un civil, Théodore Dreuilhe, et un résistant, Célestin, Jean Bessie.
Leur nom figure sur le monument aux morts de Saint-Porquier.
Massacres du canton de Montech (Tarn-et-Garonne), 18 -20 août 1944
Sources

SOURCE : Arch. Dép. Tarn-et-Garonne, 1188 W 66., RMM, 89r115, p.363. — AVCC Caen, AC 21 P 337167 (nc) — État civil en ligne, Arch. Dép. Tarn-et-Garonne, Archives de Paris

Claude Pennetier, Jean-Luc Marquer

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