Né le 19 mars 1872 à Ussel (Corrèze), tué le 15 août 1944 à Égletons (Corrèze) ; restaurateur ; victime civile.

Jacques Raturat naquit le 19 mars 1872 à Ussel, fils de Marie Raturat, salariée, alors âgée de 23 ans, et de père inconnu. Il fut reconnu par sa mère le 9 avril 1872.
Il resta sous les drapeaux de 1892 à 1896, pontonnier puis artilleur. Il participa à la campagne de Madagascar du 17 avril au 12 novembre 1895. Domicilié à Chatillon (Seine, Hauts-de-Seine) en 1900, il exerça d’abord le métier de charron avant de devenir restaurateur à Égletons où il fut domicilié à partir de 1901. De son épouse prénommée Marie, née en 1874, il eut deux enfants, Antoine, né en 1912, mécanicien au recensement de 1936, et Simone, née en 1920, couturière.
Il fut tué le 15 août 1944 lors de la bataille d’Égletons (14-20 août 1944) qui opposa des maquisards appuyés par des parachutistes des Forces Français Combattantes et la RAF à un bataillon du 194e régiment de sécurité de la Wehrmacht retranché dans le bâtiment de l’Ecole nationale professionnelle d’Égletons, soutenu par la Luftwaffe et bientôt secouru par la colonne Jesser.
Son dossier au SHD permettra peut-être de préciser les circonstances de sa mort.
Son nom est inscrit à Égletons sur deux plaques commémoratives 1939-1945, l’une sur le mur de l’église, l’autre apposée derrière le pilier gauche de l’entrée principale de l’ancien cimetière, au bourg, allée des Remparts.

Voir Égletons (Corrèze), 14-20 août 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 391318 (nc). — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Arch. Dép. de Corrèze : acte de naissance, registre matricule militaire et recensement de 1936 à Égletons.

Dominique Tantin

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