Né le 27 janvier 1920 à Aïn Temouchet, province d’Oran (Algérie), mort au combat le 4 septembre 1944 à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) ; militaire ; parachutiste des Forces aériennes françaises libres (FAFL) ; sergent au 3ème Bataillon parachutiste SAS.

Glibert Djian était le fils de Jehan et de Hounina Benhamou. Il était célibataire et s’engagea le 26 mai 1943 dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), au 3e BIA (Bataillon d’infanterie de l’Air), à Kairouan (Tunisie). Il partit pour l’Angleterre où le 3e BIA devint le 3rd SAS et obtint son brevet de para le 20 janvier 1944 à Ringway. Il fut ensuite affecté à l’unité du capitaine Combaud de Roquebrune et débarqua en France le 16 août 1944 dans le cadre de l’opération Newton. Après avoir traversé la France de long en large en effectuant au passage des coups de main contre l’ennemi, le détachement de 4 jeeps, commandé par le capitaine SAS Combaud de Roquebrune démarra de Tallans (Saône-et-Loire) le 4 septembre 1944 à 4h30 du matin, pour un raid sur Sennecey-le-Grand en lien avec la Résistance et les FFI. Jacob Benhamou conduisait la 2e jeep derrière son chef. Il transportait avec lui Gilbert et Lucien Djian. Vers sept heures les quatre véhicules traversèrent la rue principale de Sennecey, arrosant du feu de leurs mitrailleuses les convois allemands qui y étaient stationnés, le long de la RN 6, faisant un carnage dans les rangs ennemis. Au carrefour de Saint-Cyr le capitaine Combaud donna l’ordre de faire demi-tour et de revenir au point de départ mais les Allemands s’étant ressaisis ouvrirent un feu violent. La jeep de Combaud fut stoppée par une bicyclette garée le long du trottoir et l’ennemi revenu de sa surprise tua le lieutenant et les hommes qui l’accompagnaient. La jeep conduite par le sous-lieutenant Benhamou qui suivait fut également prise sous le feu ennemi et s’écrasa contre un mur puis prit feu. Les ytrois occupants du véhicule trouvèrent une mort atroce. Le décès de Gilbert Djian et de son frère Lucien Djian fut constaté le lendemain à onze heures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sergent des FFL.
Son nom figure sur Le Mémorial dit "Mur de la Résistance", à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire).
Voir monographie Sennecey-le-Grand bataille du 4 septembre 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 19278 (nc) et SHD, Vincennes, 187111 (nc).— Sites Internet : "Maison de la Résistance et de la Libération du Chalonnais Musée SAS" : Épopée SAS - Guy de Combaud, "Fondation de la France Libre" Les SAS du débarquement en Provence à Sennecey-le-Grand (1944), "Le Monde en Guerre" Libération de Sennecey-le-Grand.— Mémorial des parachutistes FFL et SAS.— Colonel Flamand Paras de la France Libre, Presses de la Cité Paris, 1976.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 64).

Jean-Louis Ponnavoy

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