Né le 12 juillet 1923 à Colmar (Haut-Rhin), mort au combat le 4 septembre 1944 à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) ; militaire ; parachutiste des Forces aériennes françaises libres (FAFL) ; caporal au 3ème Bataillon parachutiste SAS.

Jean Paul Pache était le fils de Jean François, ingénieur et de Suzanne Madeleine Buchler, sans profession. Il était célibataire et domicilié 21 rue Sainte-Marie, à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Il s’engagea dans les unités militaires d’AFN puis le 3 juin 1943 à Kairouan (Tunisie) dans les Forces aériennes françaises libres du 3e bataillon d’infanterie de l’air (BIA). Il gagna l’Angleterre où le 3e BIA devint en janvier 1944 le 3rd SAS ou 3e BCP (bataillon de chasseurs parachutistes). Il obtint son brevet de para le 1er février 1944 à Ringway (Angleterre) et devint caporal. Il portait l’alias "Wendelburg" et débarqua à Courseulles en Normandie le 16 août 1944 dans le cadre de l’opération Newton sous le commandement du capitaine Guy de Combaud de Roquebrune. Après avoir traversé la France de long en large en effectuant au passage des coups de main contre l’ennemi, le détachement de 4 jeeps, commandé par le capitaine SAS Combaud de Roquebrune démarra de Tallans (Saône-et-Loire) le 4 septembre 1944 à 4h30 du matin, pour un raid sur Sennecey-le-Grand en lien avec la Résistance et les FFI. Le capitaine prit la tête du groupe avec à son bord Jean Pache et Jean Magdeleine. Selon une des sources (Journal de Saône-et-Loire), il était le chauffeur de la jeep de l’aspirant Aubert-Stribi. Vers sept heures les quatre véhicules traversèrent la rue principale de Sennecey, arrosant du feu de leurs mitrailleuses les convois allemands qui y étaient stationnés, le long de la RN 6, faisant un carnage dans les rangs ennemis. Au carrefour de Saint-Cyr le capitaine Combaud donna l’ordre de faire demi-tour et de revenir au point de départ mais les Allemands s’étant ressaisis ouvrirent un feu violent. Sa jeep accrocha au passage une bicyclette abandonnée au bord du trottoir et l’entraîna avec elle mais le vélo se coinça stoppant brutalement le véhicule dont les occupants furent abattus à bout portant.
Le décès de Jean Pache fut constaté le lendemain à onze heures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès et fut homologué aux FFL.
Son nom figure sur Le Mémorial dit "Mur de la Résistance", à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire).
Voir monographie Sennecey-le-Grand bataille du 4 septembre 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, pas de dossier individuel et SHD, Vincennes, GR 16 P 453778 et Al 1Mi 28 (nc).— Journal de Saône-et-Loire du 3 septembre 1994 Les souvenirs du dernier survivant de la bataille de Sennecey : le para Alexis Beaude.— Sites Internet : Mémoire vive de la Résistance.— "Maison de la Résistance et de la Libération du Chalonnais Musée SAS" : Épopée SAS - Guy de Combaud, "Fondation de la France Libre" Les SAS du débarquement en Provence à Sennecey-le-Grand (1944), "Le Monde en Guerre" Libération de Sennecey-le-Grand.— Mémorial des parachutistes FFL et SAS.— Colonel Flamand Paras de la France Libre, Presses de la Cité Paris, 1976.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 63).

Jean-Louis Ponnavoy

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