Née le 3 avril 1933 à Pont-en-Royans (Isère), tuée par fait de guerre (bombardement allemand) le 29 juin 1944 à Pont-en-Royans ; écolière ; victime civile

Plaque, tombe de Michèle et Marie-Claude GÉNISSIEUX, Pont-en-Royans
Plaque, tombe de Michèle et Marie-Claude GÉNISSIEUX, Pont-en-Royans
Photo : Jean-Luc Marquer
Michèle, Lucienne, Angeline Génissieux était la fille de Léon, Jean, Hippolyte et d’Odette, Lucienne, Octavie Romestin, son épouse, institutrice de l’école de garçons à Pont-en-Royans (Isère).
Le 29 juin 1944, vers 20 heures, des avions allemands bombardèrent et mitraillèrent la petite ville de Pont-en-Royans, au pied du massif du Vercors, à l’ouest de celui-ci.
Cette stratégie de bombardement de localités, faisant peu de cas des victimes civiles, visait à dissuader les habitants d’apporter leur aide aux résistants dont les maquis étaient proches.
Plusieurs bombes tombèrent sur l’école du village, aménagée dans une maison noble du XVIIIe siècle appelée Château Gaillard, et dans ses alentours.
Michèle Génissieux qui se trouvait avec sa mère et sa petite sœur Marie-Claude âgée de quelques mois dans le logement de fonction occupé par la famille, fut tuée dans le bombardement. Sa sœur et sa mère furent grièvement blessées.
Elle obtint la mention « Morte pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Pont-en-Royans.
Sa petite sœur, Marie-Claude, âgée de quelques mois, mourut le 2 juillet 1944, des suites de ses blessures.
Michèle Génissieux est enterrée au côté de sa sœur dans le cimetière communal de Pont-en-Royans.


Voir : Pont-en-Royans
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 347341 (nc). — Glénat Raymond, Un été brûlant, 1943-1944 Témoignage, doc. PDF, 2008. — Mémorial GenWeb. — État civil.

Jean-Luc Marquer

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