Né le 17 juillet 1902 à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), exécuté sommairement le 17 septembre 1944 à Le Clerjus (Vosges) ; radio-électricien ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

René Naidet était le fils de Henri Charles Naidet, chaisier et de Marie Alphonsine Lamartinière, sans profession. Il se maria le 29 avril 1926 à Saint-Loup-sur-Semouse avec Mathilde Madelaine Chanc et était père d’un enfant.
Il entra dans la Résistance au maquis Dixmude à Le Clerjus. Radio-électricien et chef de groupe au maquis, il fut capturé suite à un accrochage avec l’ennemi. Il fut abattu après avoir été affreusement mutilé.
Il est inhumé au cimetière communal, à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 17/12/1954 publié au JO le 06/01/1955.
Son nom figure sur le monument de la Libération à Besançon (Doubs), sur le Mausolée régional de la Libération, à Ambiévillers, sur le monument aux morts, à Saint-Loup-sur-Semouse et le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône) et sur le monument commémoratif FFI du maquis Dixmude, à Le Clerjus (Vosges).
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, SHD, Vincennes, GR 16 P 439260 (nc) ; Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance n° 54).

Jean-Louis Ponnavoy

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