Né le 7 février 1923 à Lieurey (Eure), fusillé sommairement le 13 août 1944 à Angerville-la-Campagne (Eure) ; FFI ; membre du maquis Surcouf.

Monument-Stèle aux dix fusillés d' Angerville-la-Campagne
Monument-Stèle aux dix fusillés d’ Angerville-la-Campagne
Maquisard, arrêté sur dénonciation du traître "Georgius" à Beuzeville (Eure) le 6 août 44 par la Gestapo et un groupe d’action des Brigades Antiterroristes (police de Rouen). Torturé à Beuzeville puis à la prison d’Évreux. Fusillé avec neuf autres prisonniers de la centrale d’Évreux lors d’un simulacre de libération dans une carrière du village d’Angerville-la-Campagne au sud d’Évreux. Maurice Bouy était domicilié à Lieurey (Eure).
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué FFI.
Le nom de Maurice Bouy figure en premier sur le monument des 10 fusillés de la clairière d’Angerville-la-Campagne. On ne retrouve pas son nom sur l’une des 18 tombes du carré du maquis Surcouf à Pont-Audemer. Ce carré ne contient qu’une partie des tués du Surcouf car nombre d’entre eux ont été inhumés dans les cimetières familiaux
Site d’exécution : Angerville-la-Campagne (Eure). Les dix fusillés du 13 août 1944.
Sources

SOURCES : Service historique de la défense, Vincennes, GR 16 P 85696 (nc) dossier individuel. — Mémorial Genweb : voir à Eure, Pont-Audemer, maquis Surcouf. — Raymond Ruffin Les Lucioles de ma nuit - Le maquis Surcouf en Normandie, Presses de la Cité, 1976.

Jean-Paul Nicolas

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