Né le 4 mai 1896 à Presles (Isère), tué par fait de guerre (bombardement allemand) le 22 août 1944 à Saint-Marcellin (Isère) ; ouvrier d’usine ; victime civile

Octave, Joseph Glénat était le fils de Julien, Joseph et de Marie Pascal.
Son incorporation reportée plusieurs fois pour faiblesse, il fut appelé sous les drapeaux le 19 avril 1918 et rejoignit le 99e RI, puis le 26e RI.
Après sa période de formation, il rejoignit le front contre les Allemands.
Il fut rendu à la vie civile le 22 septembre 1919 et se retira à Saint-Marcellin (Isère).
Il épousa Joséphine, Caroline Sauve le 20 octobre 1923 à Saint-Marcellin.
En 1939 et 1940, il était affecté spécial à la Société d’Électricité de Saint-Marcellin.
Il épousa Marie, Léonie Geymat le 12 septembre 1940 à Saint-Marcellin.
Le 22 août 1944, jour même de la libération de Saint-Marcellin, des avions allemands bombardèrent et mitraillèrent la ville. Quatre bombes tombèrent sur le centre ville.
Par-delà les dégâts matériels, l’on constata malheureusement que deux bombes tombées place d’Armes et Boulevard Gambetta avaient blessé 25 personnes. 8 d’entre elles furent trouvées mortes dans les décombres du bâtiment qui se trouvait au n°1 du boulevard Gambetta. Parmi elles, Octave Glénat, déclaré mort à 17h20.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Marcellin et sur une plaque commémorative, place d’Armes à Saint-Marcellin.
Une rue de cette commune porte son nom.


Voir : Saint-Marcellin
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 348798 (nc). — Arch. Dép. Isère, RMM, 11NUM/1R1566_05, p. 6. — Geneanet. — État civil.

Jean-Luc Marquer

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