Né le 8 mai 1907 à Lyon 2e arr. (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon), mort en action le 31 août 1944 à Pusignan (Isère, aujourd’hui Rhône) ; carreleur ; résistant FTPF, homologué sergent-chef des Forces françaises de l’Intérieur.

Tombe de Félix Grumeau, Nécropole Nationale de La Doua, Villeurbanne (Rhône)
Tombe de Félix Grumeau, Nécropole Nationale de La Doua, Villeurbanne (Rhône)
Photo : Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Félix, Jules Grumeau était le fils de Joseph et de Joséphine, Eugénie Bocquet, son épouse.
Il épousa Marcelle Breton le 5 octobre 1935. Ils eurent trois enfants. La famille habitait 8 petite rue Pasteur à Villeurbanne (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon).
Félix Grumeau exerçait la profession de carreleur.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 3e compagnie "ville" du 2e sous-secteur de FTPF du Rhône.
Ses services sont homologués à partir du 15 mai 1944.
Il participa probablement à l’insurrection de Villeurbanne et se replia le 26 août vers l’est avec ses camarades FTPF, des résistants FTP-MOI, et des combattants des Milices patriotiques. À Pont-de-Chéruy (Isère), son unité fusionna avec celle des maquisards d’Aiguebelette-la-Bridoire (Savoie) commandée par Baptiste Saroglia, pour constituer le bataillon Henri-Barbusse.
Le 31 août 1944, Félix Grumeau trouva la mort lors du combat qui eut lieu à Pusignan (Isère, Rhône depuis 1967), entre le bataillon Henri-Barbusse, appuyé par des éléments du bataillon de Chartreuse, et une unité de plusieurs centaines de soldats allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué sergent-chef des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 23 juillet 1965 paru au JO du 14 août 1965.
Il est enterré dans la Nécropole Nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), Carré A, rang 13, sépulture 71.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 de Villeurbanne et sur la stèle commémorative des combats à Pusignan (Grumeaux).


Voir : Pusignan, 31 août 1944
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 199750 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 272893 (nc) ; GR 19 P 39/35, p. 12. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil.

Jean-Luc Marquer

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