CANO Célestin, Chérubin
Né le 28 avril 1924 à Séez (Savoie), sommairement exécuté le 12 juillet 1944 à Toussieu (Isère, Rhône depuis 1967) ; mécanicien ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur.
Célestin, Chérubin Cano était le fils de Garcia Pascual Cano, originaire d’Espagne, et de Marie, Antoinette Grand, son épouse. Célibataire, il habitait à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) et exerçait la profession de mécanicien.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du 4e bataillon de l’AS-Savoie. Ses services sont homologués à partir du 15 avril 1943.
Il fut arrêté le 21 juin 1944 à Bourg-Saint-Maurice par la police allemande et incarcéré à la prison de Montluc (Lyon, Rhône). Le 12 juillet 1944, Célestin Cano et vingt-sept autres détenus furent extraits de Montluc. Ils furent conduits à Toussieu (Isère, Rhône depuis 1967), au lieu-dit la Perrière, dans un chemin reliant la route départementale 318 au Bourg de Toussieu, puis ils furent exécutés. Une femme fut témoin du massacre : « Vers 18h20, je me trouvais dans un champ lorsque je vis arriver un convoi composé de trois voitures dont deux tractions avant et une camionnette. Quelques temps après je vis descendre des Allemands en uniforme, armés de mitraillettes. Aussitôt suivirent des hommes en civil, enchaînés deux par deux. Les Allemands les firent agenouiller dans le pré, la face tournée du côté opposé à eux. Trois Allemands se placèrent à quelques mètres derrière le groupe et tirèrent des rafales de mitraillettes. Ensuite ils les achevèrent individuellement d’un coup de revolver. […] La fusillade terminée les Allemands montèrent dans les voitures et s’en allèrent. »
Le 14 juillet 1944, les vingt-huit corps furent inhumés au cimetière de Toussieu « en présence d’une foule considérable ».
Célestin Cano fut formellement identifié le 24 septembre 1945 par sa soeur qui reconnut les prélèvements effectués par le service régional de l’identité judiciaire sous le n° 15 T comme appartenant à son frère.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 29 novembre 1958 paru au JO du 6 décembre 1958.
Son nom apparaît sur le monument aux mort de Bourg-Saint-Maurice, sur la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église Saint-Maurice de cette commune et sur le monument rendant hommage aux vingt-huit fusillés de Toussieu.
Voir la monographie du lieu d’exécution : Toussieu (Isère), lieu-dit la Perrière, 12 juillet 1944
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du 4e bataillon de l’AS-Savoie. Ses services sont homologués à partir du 15 avril 1943.
Il fut arrêté le 21 juin 1944 à Bourg-Saint-Maurice par la police allemande et incarcéré à la prison de Montluc (Lyon, Rhône). Le 12 juillet 1944, Célestin Cano et vingt-sept autres détenus furent extraits de Montluc. Ils furent conduits à Toussieu (Isère, Rhône depuis 1967), au lieu-dit la Perrière, dans un chemin reliant la route départementale 318 au Bourg de Toussieu, puis ils furent exécutés. Une femme fut témoin du massacre : « Vers 18h20, je me trouvais dans un champ lorsque je vis arriver un convoi composé de trois voitures dont deux tractions avant et une camionnette. Quelques temps après je vis descendre des Allemands en uniforme, armés de mitraillettes. Aussitôt suivirent des hommes en civil, enchaînés deux par deux. Les Allemands les firent agenouiller dans le pré, la face tournée du côté opposé à eux. Trois Allemands se placèrent à quelques mètres derrière le groupe et tirèrent des rafales de mitraillettes. Ensuite ils les achevèrent individuellement d’un coup de revolver. […] La fusillade terminée les Allemands montèrent dans les voitures et s’en allèrent. »
Le 14 juillet 1944, les vingt-huit corps furent inhumés au cimetière de Toussieu « en présence d’une foule considérable ».
Célestin Cano fut formellement identifié le 24 septembre 1945 par sa soeur qui reconnut les prélèvements effectués par le service régional de l’identité judiciaire sous le n° 15 T comme appartenant à son frère.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 29 novembre 1958 paru au JO du 6 décembre 1958.
Son nom apparaît sur le monument aux mort de Bourg-Saint-Maurice, sur la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église Saint-Maurice de cette commune et sur le monument rendant hommage aux vingt-huit fusillés de Toussieu.
Voir la monographie du lieu d’exécution : Toussieu (Isère), lieu-dit la Perrière, 12 juillet 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 37746 (prénom Chérubin, nc). — SHD, Vincennes, GR 19 P 73/5 ; GR 16 P 104330 (prénom Chérubin, nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, 3460 W 2.— Mémoire des hommes. — Geneanet. — Mémorial GenWeb.
Jean-Luc Marquer, Jean-Sébastien Chorin
