Né le 14 janvier 1913 à Flers (Orne), mort au combat le 4 août à Bouquelon (Eure) ou le 18 août 1944 à Bourneville, aujourd’hui Bourneville-Sainte-Croix (Eure) ; employé de bureau ; résistant du maquis Surcouf, homologué Forces françaises de l’Intérieur.

Maurice, Henri, Pierre, Florent Lemoing était le fils d’Henri, Joseph Lemoing, typographe, et d’Artémise, Zaïre, Hélène Guilmin, son épouse.
Il épousa Madeleine, Alexandrine, Françoise Heuzé, le 2 octobre 1933 à Bernay (Eure).
Lors de son mariage il déclara habiter avec ses parents à Venoix, aujourd’hui Caen (Calvados) et être employé de bureau.
En 1944, Maurice Lemoing habitait à Bernay.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis Surcouf.
Ses services sont homologués du 1er juin 1944 au 18 août 1944, ce qui semble privilégier l’hypothèse d’un décès à Bourneville aujourd’hui Bourneville-Sainte-Croix (Eure), pour des raisons inconnues pour l’instant.
Selon d’autres sources, une compagnie de militaires allemands et un groupe d’action des Brigades antiterroristes (police de Rouen) qui recherchaient le chef de maquis Surcouf Robert Leblanc ont, lors d’une expédition le matin du 4 août, fusillé quatre membres du Surcouf à la ferme Bréval à Epaignes (Eure). Dans la même journée, la troupe prit la direction de Quillebeuf-sur-Seine où les Surcouf étaient commandés par Maurice Jouan. Un affrontement armé eut lieu au village de Bouquelon entrainant la perte de cinq maquisards et la capture puis la déportation de Maurice Jouan par les occupants. Parmi les tués au combat figurait Maurice Lemoing.
Cet acte de résistance permit à Robert Leblanc d’opérer un repli et d’échapper une fois de plus aux occupants qui le recherchaient.
Maurice Lemoing obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, soldat des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est inhumé au carré militaire du cimetière Notre Dame de la Couture à Bernay,
Son nom figure sur une plaque commémorative à la mairie de Bernay, sur le monument aux morts de l’arrondissement de Bernay, à Bernay, sur le monument commémoratif de la Résistance à Saint-Étienne-l’Allier (Eure) et sur le Mémorial du maquis Surcouf à Pont-Audemer (Eure).
Une rue de Bernay honore sa mémoire.
Sites d’exécutions et/ou de mémoire Pont Audemer (Eure) Les tués du maquis Surcouf Bouquelon le 4 août 1944.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 79076 (nc) — SHD, Vincennes, GR 16 P 361605 et GR 19 P 27/19. p. 19.— Raymond Ruffin, Les Lucioles de ma nuit - Le maquis Surcouf en Normandie, Presses de la Cité, 1976. — Mémorial GenWeb. — Mémoire des hommes. — Geneanet.

Jean-Paul Nicolas, Jean-Luc Marquer

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