Né le 13 août 1921 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), massacré le 11 août 1944 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) ; journalier ; victime civile.

Fils de Georges Basset et Madelaine Victorine Certain, Paul Basset, célibataire, vivait avec son père, rue du Commandant-Bourgeois aux Ponts-de-Cé et travaillait comme journalier. Il fut abattu par les troupes allemandes le 11 août 1944 à son domicile aux Ponts-de-Cé, commune traversée par la Loire et située au sud de l’agglomération d’Angers. Elle était un passage obligé pour la retraite des unités allemandes vers l’est face à l’avancée des unités de la IIIe Armée américaine commandée par le général Patton qui venait de libérer Rennes, puis Laval le 4 août et les environs d’Angers le 7 août, la ville trois jours plus tard. Cependant l’armée alliée ne franchit pas le fleuve, confiant la sécurité de son flanc droit aux forces des FFI. Des unités allemandes en position défensive sur la rive sud du fleuve eurent l’ordre de s’y maintenir afin de protéger le repli général des forces du sud-ouest.
Les Ponts-de-Cé furent sous le feu des assaillants du 8 août jusqu’au 20 août 1944 et de nombreux civils y furent abattus par des patrouilles allemandes, dont Paul Basset.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts des Ponts-de-Cé et sur la plaque commémorative de l’église Saint-Maurille.
Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), 8 au 20 août 1944
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Maine-et-Loire, 181 J 50. — AVCC, Caen, 21 P 309 792. — MémorialGenweb. — Note Michel Thébault.—État civil des Ponts-de-Cé, acte de décès n°69.

Annie Pennetier

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