CHATEAU Jean Baptiste, Pierre, Marie
Né le 3 mars 1884 à Petit-Auverné (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), massacré le 20 août 1944 à Saumur (Maine-et-Loire) ; employé ; victime civile.
Jean Baptiste Château était le fils de Jean Baptiste Château poseur aux Chemins de fer de l’État et de Rosalie Coué. Ses parents étaient alors domiciliés à Selommes (Loir-et-Cher) où son père exerçait son emploi, et il naquit chez ses grands parents maternels, cultivateurs à Petit-Auverné (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Son père fut sans doute muté à Saumur (Maine-et-Loire) quelques années plus tard, puisqu’en 1904 lorsque Jean Baptiste Château fut exempté de service militaire, il était alors enregistré sur les listes de Tours, secteur Saumur-Sud. Il se maria à Saumur le 4 janvier 1908 avec Thérèse, Marie Gasnier. En 1944, âgé de 60 ans il résidait toujours dans le secteur de Saumur, vraisemblablement à Saint-Lambert-des-Levées. Son inscription sur la plaque commémorative à l’entrée de la Maison Balme ancienne manufacture d’articles religieux située 44 route de Rouen à Saint-Lambert-des-Levées indique qu’il y était employé en 1944.
Il fut victime le 19 août 1944 de la rafle perpétrée à Saint-Lambert-des-Levées par des soldats allemands sans doute à la recherche de maquisards FFI. Avec 11autres habitants il fut conduit à Saumur et interrogé par la Feldgendarmerie. Le lendemain 20 août dans des conditions et à une heure imprécises, il fut amené avec cinq autres hommes et cinq femmes, sur un terrain militaire en bord de Loire au lieu-dit Le Breil. Il fut abattu d’une rafale de mitrailleuse, avant d’être inhumé sommairement dans une fosse de DCA. Les corps ne furent retrouvés, exhumés et identifiés que le 9 mars 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saumur. Il figure également sur le monument commémoratif 1939 – 1945 de Saint-Lambert-des-Levées et sur la stèle commémorative du Breil à Saumur.
Il fut victime le 19 août 1944 de la rafle perpétrée à Saint-Lambert-des-Levées par des soldats allemands sans doute à la recherche de maquisards FFI. Avec 11autres habitants il fut conduit à Saumur et interrogé par la Feldgendarmerie. Le lendemain 20 août dans des conditions et à une heure imprécises, il fut amené avec cinq autres hommes et cinq femmes, sur un terrain militaire en bord de Loire au lieu-dit Le Breil. Il fut abattu d’une rafale de mitrailleuse, avant d’être inhumé sommairement dans une fosse de DCA. Les corps ne furent retrouvés, exhumés et identifiés que le 9 mars 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saumur. Il figure également sur le monument commémoratif 1939 – 1945 de Saint-Lambert-des-Levées et sur la stèle commémorative du Breil à Saumur.
Sources
SOURCES : SHD Caen AVCC Cote AC 21 P 324643 (nc) — Arch. Dép. Loire-Atlantique et Maine-et-Loire (état civil, registre matricule) — Marc Bergère Une société en épuration, Épuration vécue et perçue en Maine-et-Loire. De la Libération au début des années 50. Éditeur Presses Universitaires de Rennes. 2004 — Augustin Girouard Le Charnier de Saumur Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois tome n° 96 Janvier 1947, pages 63 à 71 — Mémoire des Hommes — Mémorial genweb.
Michel Thébault
