FOUCHER Maurice
Né le 25 mars 1918 à Marcilly-sur-Tille (Côte-d’Or), massacré le 20 août 1944 à Saint-Hilaire-Saint-Florent, commune aujourd’hui rattachée à Saumur (Maine-et-Loire) ; victime civile.
Louis Foucher était le fils de Marie, Élise Goudey (née le 12 novembre 1896 à Marcilly-sur-Tille). Sa mère se maria à Saumur le 27 juin 1922 avec Louis Foucher, qui avait quelques jours auparavant le 16 juin 1922, à la mairie de Saumur, reconnu son fils Louis qui porta donc à compter de ce jour son nom. Il se maria le 6 septembre 1941 à Saint-Lambert-des-Levées avec Julienne Vollet. En 1944, âgé de 26 ans, il résidait toujours à Saint-Lambert-des-Levées.
Il fut victime le 19 août 1944 de la rafle perpétrée à Saint-Lambert-des-Levées (commune aujourd’hui rattachée à Saumur) par des soldats allemands sans doute à la recherche de maquisards FFI. Augustin Girouard qui recueillit dans l’immédiat après guerre les récits des témoins pour son article Le charnier de Saumur (op. cit.) donne le récit suivant de son arrestation : « A 16 heures 30, en cette journée fatidique du 19 août, M. Louis Paillé, adjudant de gendarmerie en retraite, domicilié rue Saint-Jacques, déambule dans son jardin, quand plusieurs rafales de mitrailleuses sont tirées en direction des habitations Fouquereau et Foucher ; soudain flammes et fumée jaillissent, la maison de M. Julien Vollet, expéditeur, beau-père de M. Foucher, brûle… Soudain, vingt soldats environ apparaissent dans ces parages et pénètrent chez M. Vollet ; l’un appelle M. Foucher qui s’enfuit dans le jardin. Ils font irruption dans la cour Fouquereau en criant : « Venez tous là où je vous tue » Avec les 11 autres personnes arrêtées Louis Foucher fut conduit à Saumur et interrogé par la Feldgendarmerie. Le lendemain 20 août dans des conditions et à une heure imprécises, il fut amené avec six autres hommes et cinq femmes , sur un terrain militaire en bord de Loire au lieu-dit Le Breil (à l’époque sur la commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent, aujourd’hui également rattachée à Saumur). Il fut abattu d’une rafale de mitrailleuse, avant d’être inhumé sommairement dans une fosse de DCA. Les corps ne furent retrouvés, exhumés et identifiés que le 9 mars 1945.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saumur. Il figure également sur le monument commémoratif 1939 – 1945 de Saint-Lambert-des-Levées et sur la stèle commémorative du Breil à Saumur (Maine-et-Loire).
Il fut victime le 19 août 1944 de la rafle perpétrée à Saint-Lambert-des-Levées (commune aujourd’hui rattachée à Saumur) par des soldats allemands sans doute à la recherche de maquisards FFI. Augustin Girouard qui recueillit dans l’immédiat après guerre les récits des témoins pour son article Le charnier de Saumur (op. cit.) donne le récit suivant de son arrestation : « A 16 heures 30, en cette journée fatidique du 19 août, M. Louis Paillé, adjudant de gendarmerie en retraite, domicilié rue Saint-Jacques, déambule dans son jardin, quand plusieurs rafales de mitrailleuses sont tirées en direction des habitations Fouquereau et Foucher ; soudain flammes et fumée jaillissent, la maison de M. Julien Vollet, expéditeur, beau-père de M. Foucher, brûle… Soudain, vingt soldats environ apparaissent dans ces parages et pénètrent chez M. Vollet ; l’un appelle M. Foucher qui s’enfuit dans le jardin. Ils font irruption dans la cour Fouquereau en criant : « Venez tous là où je vous tue » Avec les 11 autres personnes arrêtées Louis Foucher fut conduit à Saumur et interrogé par la Feldgendarmerie. Le lendemain 20 août dans des conditions et à une heure imprécises, il fut amené avec six autres hommes et cinq femmes , sur un terrain militaire en bord de Loire au lieu-dit Le Breil (à l’époque sur la commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent, aujourd’hui également rattachée à Saumur). Il fut abattu d’une rafale de mitrailleuse, avant d’être inhumé sommairement dans une fosse de DCA. Les corps ne furent retrouvés, exhumés et identifiés que le 9 mars 1945.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saumur. Il figure également sur le monument commémoratif 1939 – 1945 de Saint-Lambert-des-Levées et sur la stèle commémorative du Breil à Saumur (Maine-et-Loire).
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, cote AC 21 P 344035 (nc).— Arch. Dép. Côte-d’Or (état civil) — Marc Bergère Une société en épuration, Épuration vécue et perçue en Maine-et-Loire. De la Libération au début des années 50. Éditeur Presses Universitaires de Rennes. 2004 — Augustin Girouard Le Charnier de Saumur Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois tome n° 96 Janvier 1947, pages 63 à 71 — Mémorial genweb.
Michel Thébault
